Peut-on entraver la liberté de penser ?
Dissertation : Peut-on entraver la liberté de penser ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar justin12345 • 6 Mars 2021 • Dissertation • 1 216 Mots (5 Pages) • 1 145 Vues
« Liberté », c’est la faculté de choisir sans contrainte. La liberté de penser correspond à la capacité de faire ses propres choix, sans en être contraint. « Entraver » signifie bloquer, empêcher ou freiner. Le verbe « pouvoir » est ambigu car il peut avoir plusieurs sens. Par exemple, il peut signifier « est-on capable de ? » ou « a-t-on le droit de ? » ou alors les deux à la fois. Au premier abord, il semblerait que la liberté de pensée soit inaliénable, on ne peut pas nous contraindre à penser d’une manière si on n’en a pas la volonté. La penser relève de l’intimité de la conscience. Cependant, n’est-il pas parfois difficile de penser par soi-même ?, n’est-il pas plus facile de laisser d’autres personnes contrôler notre pensée ?, comme pour l’exemple de la radicalisation rapide des jeunes, ou alors n’est-il pas possible que quelqu’un contrôle ma pensée sans que j’en aie conscience ? Pour déterminer s’il est possible d’entraver ma liberté de penser, nous allons dans un premier temps argumenter en faveur de l’inaliénabilité de la liberté de pensé. Puis dans un second temps, les entraves qui peuvent faire barrière à celle-ci. Et pour finir, s’il existe des entraves, les moyens de les contourner. La liberté de penser semble inaliénable. La liberté de penser relève de l’intimité de la conscience, nous sommes libre de penser comme nous le souhaitons car notre pensée n’est pas tout le temps extériorisée, la liberté d’expression peut être bridée quant à elle, puisqu’elle est extériorisée. On peut prendre comme exemple Galilée et sa théorie de l’héliocentrisme en 1633. Il a été libre penseur car pour cette époque, il aurait été inimaginable que cette théorie soit véridique. Un procès a même été intenté contre lui a la fin du quel il aura été contraint de nier sa théorie, cependant sa pensée n’aura pas changé. On voit par là que nous sommes libres de penser malgré ce que pense la société qui nous entourent. On peut penser contre son époque et contre son milieu. De plus, tout jugement et un acte libre. On ne peut me faire changer d’avis malgré moi, car si on prend une décision, nous en sommes seuls décisionnaires, peu importe si quelqu’un souhaite me faire changer d’avis, si je n’en ai pas la volonté, ma pensée restera inchangée. L’homme peut refuser l’objection, le contre argument. « Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre », cette formule recensée dans un recueil de poème du 14e siècle illustre parfaitement ce propos. Tout jugement est issu d’une volonté, et c’est d’ailleurs pour cela que tout le monde n’a pas la même religion, et qu’il y a des personnes athées et d’autres agnostiques. La liberté de penser se mesure par la créativité incessante dont l’homme est capable. En effet, de tout temps, les hommes ont su faire preuve d’ingéniosité pour faire des avancez scientifiques, comme technologiques, qui ont permis de faire progresser la société. Les hommes peuvent 3 penser autrement que le reste du monde, comme le démontre Karl Marx au 19e siècle avec le communisme. La faculté de conscience défini l’homme, c’est la base de la démocratie. La démocratie est née de la volonté de l’homme d’être libre penseur, de ne pas suivre aveuglement un chef qui hérite du poste de souverain. La genèse en est la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Cependant, la liberté de penser peut être vulnérable, elle rencontre plusieurs entraves. Premièrement, la liberté de penser peut être entravé par la censure et la propagande. Car la censure empêche d’être informé sur la situation interne du pays et sur la situation
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