Par définition argumenter c’est raisonner et démontrer pour persuader

L’écriture personnelle

Définition : par définition argumenter c’est raisonner et démontrer pour persuader (pour persuader qui ? un lecteur ou un auditeur).

1. Objectifs de la dissertation 

Définition : la dissertation demande à l’élève de réfléchir et de s’exprimer à propos de ce qu’il a lu, vu ou vécu.

***LU : romans, essais et presse

**VU : films, reportages et documentaires

*VECU : expériences personnelles vécues et observées

1. Les critères de notation

• Structuration (5pts) : introduction, plan, conclusion
• Richesse et qualité de la culture personnelle (5pts) : les exemples
• Efficacité et pertinence de la réflexion et des arguments (5pts) : vos idées
• Qualité de l’expression écrite (5pts) : orthographe, syntaxe, vocabulaire, ponctuation

1. A éviter

 Il y a trois pièges :

• Etaler ses connaissances en citant trop d’exemple au détriment des idées
• Donner des idées générales et des arguments sans les étayer par des exemples
• Le hors-sujet

1. Ce qu’est une dissertation

Il existe deux types de sujet :

• Soit le sujet est une simple question
• Soit le sujet est une citation suivie d’une petite phrase

Dans les deux cas la qualité exigée est la même : la force de l’argumentation logique (associations idées-exemples).

Il s’agit donc au final de rédiger une dissertation plutôt courte (60 à 80 lignes) mais personnalisée dans le sens où elle ne devra pas être neutre, l’élève devant s’impliquer et exprimer clairement son point de vue sur le sujet traité.

Ce type d’épreuve exige quatre qualités :

• La clarté
• L’esprit logique (c’est-à-dire association idée-exemple)
• Maîtrise du temps
• Réflexion personnelle

Le style narratif doit bien évidemment être soigné, mais dans la mesure où il s’agit avant tout de raisonner sur un problème, on jugera surtout de la rigueur de l’argumentation (construction du plan) et de la cohérence du propos.

Il convient également de construire sa dissertation autour d’une problématique solide, ce qui permettra d’y inclure plus facilement les arguments et les exemples.

En résumé il faut :

• Examiner et analyser mot à mot le sujet avant d’écrire
• Apporter une réponse personnelle à la question posée par le sujet
• Mettre au point une argumentation en prouvant qu’on est capable de structurer et de faire progresser la réflexion
• Montrer qu’on sait maîtriser la langue française

Pour bien comprendre les exigences un énoncé de dissertation il faut examiner attentivement chaque termes qui le compose (cela permettra d’éviter le hors-sujet). S’il le faut on passera donc le temps nécessaire à bien peser l’importance de chaque mot employé et à réfléchir sur ce que tous ces mots impliquent en termes de contenu de plan.

On veillera donc à distinguer d’abord les indications d’énonciations (qui parle et à qui ? quand s’adresse on à nous dans l’énoncé du sujet). Les indications de structure (c’est-à-dire ce qui est demandé comme forme d’écriture en l’occurrence comme plan). Les mots-clés (c’est-à-dire les mots qui comprennent des notions essentielles qu’il faudra aborder dans la dissertation).

Différents plans :

• Plan dialectique (thèse/antithèse)
• Plan thématique (plan par catégories) balayer tous les aspects d’un sujet
• Plan analytique (problème, causes, conséquences, solution(s))
• Plan mixte (dialectique avec de la thématique dedans)

La dissertation de l’lève doit révéler trois aptitudes :

• Aptitude à l’analyse (analyse du sujet dans tous ses enjeux, mais aussi analyse des œuvres vues ou lues à titre personnel et des exemples cités en général)
• Aptitude à la synthèse (elle s’effectue grâce à la mise au point d’une argumentation basée sur les connaissances personnelles)
• Aptitude à la critique (elle s’effectue grâce à la capacité à interroger une citation ou une opinion, à en marquer les limites, voire à être capable d’imaginer un point de vue différent que celui présent dans la citation)

N’oublions jamais qu’au royaume des idées n’est jamais ni tout à fait vrai ni tout à fait faux.

1. L’exploitation du sujet

1. Comprendre le sujet 

Pour éviter le piège fatal du contresens et du hors-sujet, il est impératif de bien comprendre le sujet dans tous ses enjeux, c’est-à-dire dans tous ce qu’il implique en termes de contenu (mots clés) et de plan (indications de structure).

Il faut donc commencer par lire le sujet, puis le relire, puis le rerelire, etc… jusqu’à le connaitre quasiment par cœur tout en prenant simultanément un maximum de notes au brouillon (on fera le tri après).

Il faut décrire brièvement le sujet :

• S’agit-il d’une définition (plan thématique)
• S’agit-il d’une affirmation (plan dialectique, dans quelle mesure c’est vrai et dans quelle mesure c’est faux)
• S’agit-il d’une confrontation entre deux points de vus (plan dialectique)
• S’agit-il d’une simple question ou bien d’une citation accompagnée d’une petite phrase
• Nous demande-t-on de de commenter (plan thématique ou plan dialectique)
• Nous demandes-t-on de discuter (plan dialectique)
• Nous demandes-t-on d’expliquer (plan thématique)
• Etc….

Il faut relever et étudier les mots clefs présents dans l’énoncé du sujet c’est-à-dire les termes qui contiennent des notions des moins importantes (qu’il faudra expliquer dans l’introduction) : il faut d’abord déterminer leurs sens, puis il faut chercher des synonymes ou des antonymes de ces mots clés.

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