Nana cas
Commentaire de texte : Nana cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dddd PP • 7 Février 2016 • Commentaire de texte • 775 Mots (4 Pages) • 1 335 Vues
La mort de Nana marque la fin du neuvième roman naturaliste d’Emile Zola de la série des Rougon-Macquart. Nana est le personnage principal de ce roman éponyme «Nana », publié en 1880. Ici, dans cet extrait, Nana, prostituée de luxe, est mourante de syphilis dans un hôtel situé dans le quartier des grands boulevards pendant la fin du Second Empire. Il serait alors intéressant de découvrir comment le dernier portrait de Nana dépasse le traitement naturaliste. Pour y parvenir, nous allons nous intéresser en premiers lieu, au portrait naturaliste de Nana et puis dans un second lieu, à ce même portrait qui dépasse la dimension naturaliste.
Pour analyser le portrait naturaliste de Nana, nous allons voir tout d’abord, son ancrage spatio-temporel réaliste ensuite, ses personnages réalistes et finalement, son évocation presque médicale du corps de Nana.
L’ancrage spatio-temporel réaliste du portrait naturaliste de Nana se déroule dans une chambre l1 d’hôtel située dans un boulevard haussmanniens l21 qui étais un quartier très moderne à l’époque. De plus, la scène se passe à la fin du Second Empire en 1870 lorsque Napoléon III déclare la guerre à la Prusse de Bismarck. C’est pourquoi de la chambre, on entend l’enthousiasme patriotique pour la guerre de la populace à travers les mots à Berlin à Berlin l22.
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Nous pouvons également constater qu’il y une évocation presque médicale du corps de Nana. A travers des termes tels que moisissure de la terre l13 pourri l20 et bouillie informe13, le corps de Nana va être décrit. Un corps sur lequel il y a des croutes rougeâtres l16 des pustules l12 et des boutons l12. Ainsi, en insistant sur la vision horrifique de ce corps de Vénus en décomposition l18, Zola nous montre un esthétisme naturaliste de son côté des plus désagréables et inhabituels en nous décrivant les effets de la syphilis et de la mort tels quels. Son seul but est de nous présenter la transformation de l’une des plus belles femmes de Paris en un cadavre qui empoisonnait la chambre l1.
Désormais, sachant que Nana est un portrait naturaliste, nous allons toujours nous intéresser à celui-ci mais cette fois-ci, nous allons voir comment il dépasse la dimension naturaliste. Pour y parvenir, nous allons voir en un premier temps, son portrait hyperbolique entre horreur et fascination, ensuite dans un deuxième temps, son travail de mise en scène et finalement en un dernier temps, sa portée symbolique et politique
A travers de cette expression en accumulation « c’était un charnier, un tas d’humeur et de sang, une pelleté de chair corrompue … », nous comprenons que le portrait de Nana est également hyperbolique. Ainsi, Zola à travers cette description parvient à nous marquer avec ces exagérations. De plus, il réussit à nous montrer l’horreur de ce portrait rien qu’en évoquant le corps de Nana d’une manière presque médicale comme nous l’avons vu précédemment. En revanche, malgré le fait que le corps de Nana est devenu une telle horreur, il attire toujours une certaine curiosité voire même une certaine fascination de la part de ses amies qui « était encore là » l4 sûrement pour découvrir de ce qui est advenu d’une des plus belles femmes de Paris de jadis.
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