Mona Chollet : En quoi cette introduction dénonce-t-elle les clichés sur la beauté féminine ?
Commentaire de texte : Mona Chollet : En quoi cette introduction dénonce-t-elle les clichés sur la beauté féminine ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lou.ann • 13 Mai 2022 • Commentaire de texte • 1 803 Mots (8 Pages) • 477 Vues
PARCOURS II - « Ecrire pour l’égalité »
SUJET DE BAC BLANC
Vous ferez le commentaire de l’un de ces extraits (servez-vous du paratexte pour concevoir votre travail et faites une recherche sur Mona Chollet). Choisissez de commenter soit l’extrait de l’introduction, soit l’extrait du chapitre 1 (commentez leur place dans l’œuvre) :
-> En quoi cette introduction dénonce-t-elle les clichés sur la beauté féminine ?
1. Beauté se résume à une stratégie commerciale
2. Beauté = traditionnel, patriarcal, modèle unique censé être universelle
3. Apporte un mal-être
I – Tout n’est qu’allusion
A. Commercial humain[pic 1]
B. Cinéma réalité, que des belles images[pic 2]
C. Monde moderne et égalitaire
II – Qu’est-ce que l’image d’une femme ?
A. Valeurs attendues
B. Valeurs traditionnelles, patriarcales / bourrage de crâne
C.
III – Obsession malsaine pour les femmes : complexes, mal-être / mondialisation
A. On n’y change rien, on ne le contredit pas vraiment
B. Apporte un mal-être : insécurité
C.
Ccl => Importance de l’intro ? lien avec le paratexte/ouverture sur autres œuvres de Mona
LE CORPS FEMININ = PRODUIT
L’industrie de la mode récupère et neutralise les avancées du féminisme
Mona Chollet est une écrivaine et journaliste franco-suisse qui aborde divers sujet concernant la société en liens avec le féminisme. C’est une femme engagée dans la cause féminine, elle dénonce surtout les comportements des médias et cherche à déconstruire les mécanismes du patriarcats qui dirige toujours notre société. En 2012, Mona Chollet publie « Beauté fatale, les nouveaux visages d’une aliénation féminine », il s’agit d’une étude sociologique avec très argumentées. Mona Chollet use de nombreuses sources médiatiques afin d’appuyer son opinions, on y retrouve des exemples sourcés avec des chiffres vérifiables. L’introduction de cette étude plonge directement le lecteur dans la suite de l’essai. Alors, en quoi cette introduction dénonce-t-elle les clichés de la beauté féminine ? L’analyse de la vision de la beauté, nous permettra ensuite d’étudier quelles sont les valeurs attendues concernant l’image de beauté des femmes et enfin le résultat d’une telle image de beauté.
Dans un premier temps, la vision de la beauté est présentée comme une illusion.
Tout d’abord, l’introduction débute avec une présentation de notre monde actuelle, introduit par « Autant l’admettre : », Mona Chollet éprouve déjà un contraste et une opposition à cette description. Elle présente alors « notre société » (ligne 1) par une anaphore en « où » (lignes 1/2/3), comme un moyen de vendre une beauté aux femme : « d’écoulement des produits » (ligne 1), de « logique consumériste » (ligne 2), de « vente » (ligne 5). Il s’agit donc d’une stratégie commercial exprimé par le champ lexical de la vente, du commerce. Ceci peut aussi exprimer une déshumanisation de la beauté par la société et l’industrie car il ne s’agit là plus que de chiffres et non d’envies, de plaisir, d’émotions.
Cependant, Mona Chollet poursuit en décrivant le corps de la femme comme un lieu « où règnent à la fois les fantasmes de toute-puissance » (ligne 3) donc un désir, une envie suprême, insoutenable. Suivie par une comparaison du corps de la femme à « une très vielle haine du corps » (ligne 4) ; engendrant un oxymore entre « fantasmes » (ligne 3) et « haine » (ligne 4). Les femmes sont alors perdues, elles possèdent à la fois un corps de tout fantasme et à la fois un corps qui leurs amène une haine d’elles-mêmes.
La beauté des femmes est vendue par le cinéma et ses « égéries » (ligne 14). Le cinéma n’est pas représentatif de la réalité, et pourtant, c’est lui qui influence les normes de la beauté. Les égéries sont décrites comme des « actrices » (ligne 14), des femmes qui jouent leur rôles de panneaux publicitaires, elles ne sont donc pas représentatrices de la réalité. On retrouve par ailleurs un grand nombre d’occurrences rappelant cette frontière entre les « belles images » (ligne 18), par exemple « illusion » (ligne 5), « image » (lignes 7/15/18), « vision » (ligne 11) et le verbe « sembler » (ligne 10). Aussi, Mona Chollet porte un portrait négatif de ces actrices, elle se moque de « leur image de portemanteau maigrichon tiré à quatre épingles » (lignes 15/16).
Au terme de cette analyse, nous avons pu constater que la société décrite par Mona Chollet n’est qu’illusion, elle nous vend une image qui formerai la beauté. La corps féminin est donc comparé à un produit, à des chiffres, il est déshumanisé au profit de l’industrie.
Dans un second temps, les valeurs attendues concernant l’image de beauté féminine se retrouve être codifié par une même idéologie. En effet, les codes de celle-ci amènent à un « modèle unique » (ligne 24/25) supposé être universelle et ne permettant pas la nouveauté.
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