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L’introspection, l’analogie, la conception de la pitié de Max Scheler, la théorie du comportement de Watson.

Dissertation : L’introspection, l’analogie, la conception de la pitié de Max Scheler, la théorie du comportement de Watson.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Juillet 2021  •  Dissertation  •  852 Mots (4 Pages)  •  3 129 Vues

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L’introspection, l’analogie, la conception de la pitié de Max Scheler, la théorie du comportement de Watson.

L’introspection c’est l’analyse de sa propre conscience par une observation à l'intérieur de soi.

 C'est pour se juger, pour savoir ce qu'on vaut, pour se corriger ou peut-être pour se justifier soi-même qu'on cherche d'abord à se connaître.

En effet, s’il existe un monde extérieur fait de choses matérielles, d’objets concrets et physiques, étudié par les sciences dures, il existe un monde intérieur fait de souvenirs, de pensées, de rêves… Différents états de conscience qui cohabitent en chacun de nous et que nous pouvons explorer. L’exploration de ce monde interne relève de la psychologie, exercée sur soi-même par soi-même. C’est ce qu’on appelle la psychologie « en première personne ».

Comme j’ai pu l’expliquer ci-dessus l’introspection ne peut être que l'observation intérieure, par moi-même, de mes propres états de conscience. Mais pouvons-nous être objectif envers nous-même ? L’introspection ne réalise pas les conditions d'une bonne observation : pour qu'une observation soit exacte, il faut que le sujet qui observe et l'objet à observer soient bien distincts. Il est certain qu’on ne peut, être à un endroit et se regarder vivre, penser ou même se regarder penser. Comme a dit August Comte : « L'individu pensant ne saurait se partager en deux dont l'un raisonnerait tandis que l'autre regarderait raisonner ».

L’analogie c’est une ressemblance d’une chose avec une autre.

La méthode analogique de la psychologie en deuxième personne, c’est de connaître autrui par analogie avec moi-même. C’est-à-dire qu’avec notre propre expérience, nous pourrions déchiffrer l’attitude des autres.

Exemple : Si j’ai un ami en face de moi qui pleure, je saurai alors qu’il est bouleversé, car par expérience je sais que quand je pleure je suis bouleversée ou si je vois une personne qui baille alors je saurai par expérience qu’elle est fatiguée, car quand je suis fatiguée je baille.

En bref, la psychologie « en deuxième personne » se ramène simplement à la psychologie « en première personne » via un raisonnement analogique.

Max Scheler a montré que la vraie pitié était tout autre chose que ce que pensait Nietzsche. Il pensait que la vraie pitié n’était pas une contagion mentale comme le disait Nietzsche.

Pour lui c’est une conscience compatissante. Si j’ai pitié c’est parce que je ne suis pas malheureuse moi-même, parce que je n’éprouve pas sa misère. C’est un acte d’une personne qui vise la joie ou la souffrance, d'une autre personne qui s’ouvre à elle, qui les reconnaît bien plus qu'elle ne les éprouve.

Je suis d’accord avec la conception de la pitié de Max Scheler. La pitié pour moi est bien synonyme de compassion et non de contagions. Chaque émotions et propre à sa personne, donc nous pouvons très bien voir une personne triste ou joyeuse sans pour autant l’être aussi. Si je suis dans une période maussade et que, je parle avec quelqu’un qui est super content et pleins d’enthousiasme, je vais être content pour lui mais je ne vais pas sauter de joie pour autant, vu que je ne suis pas d’humeur. Et inversement, je suis joyeuse et j’ai un ami qui est triste, et bien je ne vais pas être contaminée par sa tristesse, au contraire je vais me servir de ma bonne humeur pour essayer de l’aider à surmonter sa tristesse. On peut donc reconnaître, comprendre un état émotionnel sans pour autant le ressentir. Et quand bien même nous ne reconnaissons pas un état d’une personne nous pouvons essayer de comprendre sans pour autant essayer de le ressentir.

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