Lettre à Guillaume V d'Aquitaine

Commentaire de texte : Fulbert de Chartres :

Le texte que nous avons a commenté est « Les obligations du vassal : La position d'un théoricien ». C'est une lettre de Fulbert de Chartres à Guillaume V d'Aquitaine.

Le texte a été écrit par Fulbert de Chartres. Il était le 54 ème évêque de Chartres. F. de Chartres était connu aussi pour être un administrateur et un bâtisseur.

Ce texte a été écrit en 1020. C'est une lettre adressée à Guillaume V d'Aquitaine. Cette lettre explique les obligations d'un vassal envers son seigneur. Ce texte est de nature diplomatique.

Cette lettre a été écrite au début de la féodalité.

En quoi consiste la fidélité d'un vassal pour Fulbert de Chartres ?

Dans un premier temps nous étudierons, les obligations d'un vassal selon l'auteur et dans un second temps nous analyserons .

I) Les obligations d'un vassal selon l'auteur :

Dans une première sous partie , nous étudierons la fidélité.

A ) La fidélité :

Le vassal doit promettre d'être fidèle à son seigneur et le protéger. Pour l'auteur le vassal doit répondre à 6 principes pour être fidèle à son seigneur. « Celui qui jure fidélité […] sain et sauf, honnête, utile, facile, possible ». ( Lignes 2 et 3) .

Tout d'abord, le vassal ne doit pas causer de dommages corporels à son seigneur. « Sain et sauf, afin qu'il ne cause pas quelque dommages au corps de son seigneur ». ( Ligne 4).

Ensuite, il ne doit pas nuire à son seigneur en divulguant des « secrets » concernant la sécurité de son seigneur. « Sûr afin qu'il ne nuise pas à son seigneur en livrant son secret ou ses châteaux forts qui garantissent sa sécurité ». ( Lignes 4 et 5) .

Puis, il ne doit pas porter atteinte aux droits de justice de son seigneur et à l'honneur de celui-ci. « Honnête, afin qu'il ne porte pas atteinte aux droits de justice de son seigneur ou autres prérogatives intéressant l'honneur auquel il peut prétendre ». ( Lignes 5 et 6)

Ainsi , le vassal ne doit pas faire de tord aux possessions de son seigneur. « Utile, afin qu'il ne fasse pas de tord aux possessions de son seigneur ». ( Lignes 6 et 7).

Pour finir, le vassal ne doit pas rendre difficile le bien qui pourrait être facile pour son seigneur et inversement. « Facile et impossible afin qu'il ne rende pas […] eû été possible à son seigneur » ( Lignes 7 et 8).

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