La liberté des uns s'arrête-t-elle là où comment celle des autres ?
TD : La liberté des uns s'arrête-t-elle là où comment celle des autres ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hanna Patricia • 13 Novembre 2017 • TD • 1 109 Mots (5 Pages) • 2 112 Vues
TD N°1 : Dissertation
La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ?
L’histoire de l’humanité se caractérise par la survenance d’événements liés à la défense de la liberté. La liberté est l'état d'une personne qui n’est pas sous la dépendance d’autrui et ne subit pas de contraintes, de soumissions ou de servitudes. C’est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d'un système politique ou social, dans la mesure où l'on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique.
L’art 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen énonce que « la liberté consiste à faire tous ce qui ne nuit pas à autrui ». Nous vivons aujourd’hui au sein d’une société où les Hommes sont considérés comme libres et égaux et dans un monde où la volonté des peuples de disposer d’eux même est reconnue. Les hommes naissent donc libres et égaux devant la loi qui est la même pour tous. On comprend donc ici que la liberté implique la vie en société ainsi que la mesure de sa liberté afin de ne pas nuire à celle d’autrui.
Mais si ma liberté s’arrête là où commence celle des autres, puis je considérer autrui comme un frein à ma liberté ? Dans quelle mesure les libertés des individus peuvent-elles coexister au sein d’une même société ?
Il convient d’étudier L’enracinement de la liberté en droit français pour ensuite envisager la coexistence des libertés reposant sur le principe de tolérance.
- L’enracinement de la liberté en droit français
L’enracinement de la liberté dans notre société suppose une liberté collective et égale pour tous (A) afin de contenir un mauvais usage de la liberté (B)
A)La dimension collective de la liberté (proclamée par les Lumières)
L'instauration de la liberté civile suppose non pas une limitation de la liberté naturelle, mais son abandon pur et simple. (Rousseau). Sur le plan politique, la liberté ne peut-être que collective. C'est un peuple tout entier qui est libre ou qui ne l'est pas.
La liberté n’est pas arrivée si facilement dans notre société, il a en effet fallut se battre pour l’obtenir. C’est la révolution française de 1789 avec la prise de la bastille qui a permis la rédaction de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. Cette déclaration est maintenant devenue le modèle de la plupart des Constitutions modernes. Elle établit les droits fondamentaux de l'être humain : le droit à la liberté, à la sécurité, à l'égalité de tous devant la
loi et enfin, le principe de la souveraineté populaire. La Nation, n’est plus une royauté de droit divin, mais est proclamée dépositaire du pouvoir.
Cette ‘’proclamation’’ de la liberté a permis d’améliorer le bien-être des membres de la société face aux abus de pouvoirs des ‘’ennemis de la liberté’’.
B) Contenir un mauvais usage de la liberté
Les libertés peuvent être liberticides. En effet, trop de liberté nuit à la liberté. Il est possible d'être trop libre, d'abuser de sa liberté. Cela signifie qu’un individu qui est libre peut employer un mauvais usage de sa liberté et ainsi nuire à autrui. Certes, les régimes tyrannique ou totalitaristes constituent des menaces à la liberté en ce qu’ils asservissent tout un peuple qui finalement se voit privé de ses libertés fondamentales. Mais la menace peut aussi résider en la liberté elle-même, dans un certain usage fait de la liberté. Prenons par exemple la liberté d’expression énoncé par la DDHC de 1789, elle permet de s’exprimer, de dire ce que l’on pense. Mais poussée à l’extrême, elle peut porter atteinte à la vie privée, ou inciter à la haine. Il existe donc un mauvais usage de la liberté, qu'il convient de contenir par la loi.
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