La Princesse de Cleves et la passion amoureuse
Guide pratique : La Princesse de Cleves et la passion amoureuse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Wbss • 2 Janvier 2022 • Guide pratique • 442 Mots (2 Pages) • 5 217 Vues
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Sujet possible :
« Selon vous, Madame de Lafayette condamne-t-elle la passion amoureuse dans La Princesse de Clèves ? »
Plan possible :
Ici, on peut réduire le plan à deux parties, même si trois sont envisageables, mais elles requièrent une connaissance tellement approfondie de l’œuvre que cela semble trop ambitieux pour l’EAF. On va cependant suivre trois axes, selon la dialectique classique du plan de dissertation. À vous de trouver des exemples. Règle d’or : pas d’exemple = idée non validée.
- Une condamnation évidente par la multiplicité des exemples qui font apparaitre les désastres de l’amour. (Thèse)
- Cependant, un idéalisme de la transcendance qui rend compte d’une vision autre de la passion. (Antithèse)
- Ce n’est pas la passion en elle-même qui fait l’objet du roman, mais l’observation de personnages aux prises avec la passion => réflexion presque sociologique, plus que strictement morale. (Synthèse)
- Une condamnation évidente par la multiplicité des exemples qui font apparaitre les désastres de l’amour.
- Un monde régi par les « lois » de l’amour => tout le récit est un entrelac de récits d’amour. Les récits enchâssés.
- Des « amours impures ». « Amours et affaires »
- Un inévitable échec.
- Cependant, un idéalisme de la transcendance qui rend compte d’une vision autre de la passion.
- Des sentiments « absolus », en apparence.
- La nécessité de la souffrance => une illustration de la faiblesse humaine, dans l’esprit janséniste.
- Une tension vers l’idéal. Une héroïne de la transcendance.
- Ce n’est pas la passion en elle-même qui fait l’objet du roman, mais l’observation de personnages aux prises avec la passion => réflexion presque sociologique, plus que strictement morale.
- L’objectif du roman est-il seulement une « édification morale » ? => vers le roman d’apprentissage => la transformation d’une conscience. Parcours plus complexe que celui de récit à visée d’apologue (conte, roman pastoral ou héroïque). Ancrage réaliste dans l’attitude même de personnages qui sortent de leur propre stéréotype (le cri, l’enjambée des sièges, la princesse qui se prend les pieds dans sa robe).
- Une intrusion du corps, en particulier celui de la femme. Déborde de loin l’idée de la condamnation => réflexion sur la place du corps féminin dans une société faite par les hommes et pour les hommes. Condamnation ? => surtout de la conduite des hommes.
- Le plaisir de la distanciation romanesque => la présence ironique du regard de la narratrice. La complicité avec le lecteur. Une écriture de la cruauté qui pose la question même de la morale et du genre romanesque.
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