Into the wild, Sean Penn
Dissertation : Into the wild, Sean Penn. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar margot32 • 4 Mai 2017 • Dissertation • 1 169 Mots (5 Pages) • 2 077 Vues
Dissertation-Into the Wild Sean Penn
Sujet : « If we admit that human life can be ruled by reason, than all possibility of life is destroyed ». En quoi, selon vous, cette citation, tirée du roman Guerre et Paix de Léon Tolstoï, et figurant dans la première partie du film, peut-elle se rapporter au parcours de Christopher McCandless.
Into the Wild est un film de Sean Penn, inspiré d’une histoire vraie. Celle d’un jeune homme, Christopher McCandless, qui en 1990, âgé de 22 ans, termine ses études et renonce à son brillant avenir et la vie tranquille qui l’attend. Il décide alors de partir à l’aventure jusqu’en Alaska pour tenter une expérience solitaire qui le mènera au bout de lui-même. Cette nature sauvage a attiré Christopher, à la recherche d'un monde meilleur, et d'une façon de vivre différente, d’un retour à une vie plus proche de la nature, plus proche de ce que l'on est réellement. Et Léon Tolstoï a dit « Admettre que la vie humaine est gouverné par la raison c’est détruire toute possibilité de vie ». Certes le parcours de Christopher s’oppose à la raison néanmoins il s’achève en contradiction et qui plus est nous fait réfléchir sur la personnalité de Christopher McCandless.
Christopher est en quête de vérité et il entreprend son voyage pour trouver des réponses. Il cherche la vérité de son existence. Durant toute son enfance Christopher a vécu dans le non-dit, c’est pourquoi il quitte sa famille pour se débarrasser des blessures et des mensonges de son passé. Il dit « À l'amour, l'argent, la loyauté, je préfère la vérité ». Il décide de changer de nom et se présente même à l’administration pour se procurer de nouveau papier. Son nouveau nom : Alex Supertramp accompagne le sentiment de renaissance. Christopher fait plusieurs rencontres qui rythment son aventure : le couple de hippies, le fermier du Dakota, Ron… Ces personnes le font évoluer et lui apportes des réponses. Cependant aucunes ne parvient à le faire renoncer à l’Alaska, son but ultime. Il y accèdera grâce aux leçons de ses héros littéraires : « L’essentiel n’est pas d’être fort mais de se sentir fort ». Il entreprend alors une quête spirituelle et se noie dans l'immensité de l'Alaska pour se débarrasser de l'imposteur qui vit en lui. On voit Christopher écrire lors de son voyage, il fait le témoignage de son expérience et cela prouve qu’il s’est embarqué dans cette aventure pour trouver qui il est. Christopher se confit et se dévoile en écrivant afin d’entreprendre une révolution spirituelle et une renaissance de soi. Il a donc choisit de fuir le bruit assourdissant de l’humanité pour le silence de la nature, de l’Alaska. Il y restera seize semaines avant de mourir et habitera dans le « Magic Bus ».
Tout au long de son parcours Christopher revendique sa liberté. Il rêve de prendre un tout autre chemin que celui qui est tracé pour lui et refuse de suivre l’exemple de ses parents, couple de la bourgeoisie moderne. Il entreprend alors son voyage vers l’Alaska avec le besoin permanent d’atteindre la liberté absolue. Au début de son aventure, il donne ses économies et brule son argent, geste qui marque son détachement à la société matérialiste qu’il déteste. Il adopte un nouveau mode de vie rejetant les principes aliénateurs de la société moderne. De plus, durant son parcours Christopher refuse toutes attaches humaines notamment lorsque Ron lui propose de l’adopter. Il refuse et s’en va. Chris va même se libérer de sa phobie de l’eau et il y parvient avec l’aide de Jan, la hippie. A travers son parcours Chris s’oppose à la raison notamment en revendiquant sa liberté mais aussi par son gout du risque. De ce fait il désire mener une vie contre la prudence. Il brule pour le danger et le risque parce que ça le fait sentir en vie et libre. Lorsqu’il prend le chemin de l’Alaska, il recherche la difficulté et l’imprudence. Par exemple lorsqu’il descend le Colorado sans autorisation et sans casque, il est déraisonnable, le sentiment de liberté et de danger l’accompagne et il est comblé. Lorsqu’il atteint enfin l’Alaska et la liberté toute-puissante, pendant seize semaines il affronte les difficultés, surtout celle de se nourrir. Mais il le fait avec courage et détermination.
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