Démarche clinique prostatectomie radicale robot
Étude de cas : Démarche clinique prostatectomie radicale robot. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Théo Theiller • 24 Janvier 2023 • Étude de cas • 954 Mots (4 Pages) • 298 Vues
Démarche clinique Mr A :
Mr A est un homme âgé de 65 ans né le 09/10/57. A mesure 1m83 et pèse 80kg. Son IMC est de 23,89 ce qui représente un IMC normal.
A est un ancien cariste, célibataire qui vit seul dans un appartement avec des escaliers. Il n’a pas d’enfants, il est autonome et ne suit pas de régime particulier. A a désigné une personne de confiance. De plus il est important de noter que A est témoin de Jehovah mais qu’il a donné son accord s’il fallait le transfuser. Le patient bénéficie d’une sécurité sociale ainsi qu’une mutuelle.
A est admis au service d’urologie le 03/01/23 pour une prostatectomie radicale assistée par robot.
Le patient avait déjà été hospitalisé le 07/11/22 pour des biopsies prostatiques sous anesthésie locale. Ces derniers examens ont révélé un cancer de la prostate de score 8 de Gleason. Le score de Gleason allant de 6 à 10 indique le degré de gravité du cancer. Un score s’élevant à 8 révèle un cancer de la prostate à risque élevé.
A présente des antécédents médicaux et chirurgicaux, à savoir : une phlébite de la jambe gauche en 1980, une hernie inguinale droite en 1983 puis gauche en 1994 ainsi que la maladie de Dupuytren en 2010.
A son retour de bloc, une sonde vésicale lui a été posée ainsi que 2 cathéter veineux pour l’administration des traitements. Un drain Redon® du côté gauche lui a été mis en place lors de l’intervention. Ce drain permet temporairement d’évacuer les épanchements liquides générés par l’opération.
Suite à la mise en place du drain de Redon®, une surveillance de la propreté du site, de la température, de l’état cutané ainsi que l’aspect du liquide drainé est à prévoir étant donné le risque infectieux qu’il engendre. En effet, l’ouverture du corps est une porte d’entrée aux bactéries qui peuvent ainsi générer une infection. Le risque de l’altération cutané est également important à surveiller.
Il a été constaté le 04/01 une baisse de tension anormale suivi d’un malaise de la part du patient et des saignements anormaux. Le Redon® a drainé 1,2L en une nuit. Suite à cela, A a donc été repris au bloc opératoire mais rien a été relevé de particulier lors de cette reprise. Le patient est revenu dans le service avec un Pleur Evac (autre système de drainage)
Suite à sa perte abondante de sang et son hémoglobine descendue à 6,9 g/dL de sang (norme : 14g/dL à 18g/dL de sang chez un homme), il a donc été prescrit au patient une transfusion sanguine le 05/01. Avec l’accord du patient malgré ses croyances (témoin de Jehovah), le patient a donc subi une transfusion de 2 culots de sang. Suite à cette transfusion, son hémoglobine est remontée à 9g/dL de sang.
Un problème auquel le patient est soumis à ce jour et récurent suite à une intervention chirurgicale est la prise en charge de la douleur. C’est pourquoi il est prescrit suite à l’opération des antalgiques de pallier I et II afin de lutter contre la douleur lorsque l’effet de l’anesthésie générale s’attenue. Il a donc été prescrit en si besoin du Tramadol (pallier II), de l’Acupan (pallier II) et du Doliprane (pallier I). De plus, du Spasfon, un antispasmodique souvent utilisé en urologie qui lutte contractions douloureuses des voies urinaires notamment a été prescrit en si besoin pour le patient.
Du Setofilm, un antiémétique, est prescrit si besoin en cas de nausées ou de vomissements du patient à son retour de bloc opératoire, ce qui est fréquent à la suite d’une opération chirurgicale.
A présente un risque thromboembolique du fait de son alitement. Il est donc prescrit à titre préventif un anticoagulant permettant d’éviter un potentiel risque de thrombose veineuse. Il est donc prescrit du Lovenox (4000 UI, 1x/24h) ainsi que des bas de contention veineuses. Le patient ayant déjà subi une phlébite de la jambe gauche, ces dispositifs sont donc nécessaires.
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