Dossier d'infectiologie

J’ai réalisé mon premier stage dans un hôpital situé dans la région parisienne en psychiatrie générale adulte, cela pour une durée de 5 semaines. Le service peut accueillir 28 patients. Ce service prend en charge les personnes souffrant de troubles psychiatriques aigus et nécessitant des soins ainsi qu’une surveillance à plein temps. Différents professionnels interviennent dans le service, il y a des infirmières, une psychologue, une psychiatre, une ergothérapeute, une psychomotricienne, une cadre de santé, des aides-soignants, des agents de service hospitalier, deux assistantes sociales, deux secrétaires et deux internes. Dans le cadre de mon stage j’ai pris en soin un patient.

La situation de soin que j’ai choisi est celle d’un prélèvement sanguin car il y a plusieurs règles d’hygiène et d’asepsie à respecter, c’est un soin qui nécessite de la rigueur et une bonne organisation.

La situation de soin a lieu le matin à la prise de mon poste, il est 7h et je me trouve dans le poste de soin. Après avoir pris connaissances des bilans sanguins du jour je me propose d’effectuer celui du patient dont j’ai la charge. Mr K âgé de 65 ans, hospitalisé pour une mélancolie dépressive avec des idées délirantes. Il ne reconnait pas ses troubles donc cet état nécessite la poursuite des soins sans consentement en hospitalisation complète. Ce prélèvement est effectué pour surveiller qu’il n’y est pas de troubles biologiques au niveau de la formule sanguine car ce patient est sous Anafranil (clomipramine) qui est un anti-dépresseur.

« Un prélèvement sanguin est le prélèvement d’un échantillon de sang veineux dans le but d’effectuer des examens biologiques » .

Dans un premier temps je prends connaissance de la prescription médicale. Ensuite je prépare mon chariot de soin en le désinfectant avec des lingettes désinfectantes MDM . J’effectue un lavage simple des mains avec un savon doux, puis j’utilise la solution hydro-alcoolique (SHA), je mets des gants non-stériles à usage unique, je prends une lingette et je commence par le plan horizontal du plateau supérieur en veillant à n’effectuer qu’un seul passage sur la zone à entretenir pour ne pas revenir sur la surface désinfectée, ensuite par les barrières supérieures, les barres verticales jusqu’au deuxième plan horizontal, le plan horizontal et je fini par les barres jusqu’aux roues. Une fois la désinfection terminée je retire mes gants que je jette dans le container noir destiné aux Déchets Assimilables aux Ordures Ménagères (DAOM). J’effectue à nouveau un lavage simple des mains et une friction hydro-alcoolique.

Pour continuer je prépare le matériel dont j’ai besoin pour procéder au prélèvement sanguin. C’est-à-dire, un plateau que j’ai préalablement désinfecté en le laissant tremper dans un bac avec un désinfectant « C’simple » plusieurs minutes. Une fois sec, je rassemble sur le plateau un garrot, des compresses non-stériles, une aiguille à ailettes ainsi que le corps de pompe à usage unique, le tube de prélèvement dont j’ai besoin en vérifiant la concordance avec la prescription médicale, un pansement protecteur, un antiseptique pour la peau du patient, une paire de gants non stériles à usage unique, une solution hydro-alcoolique, les étiquettes du patient avec son identité, la prescription médicale puis le sachet autocollant transparent sans couleur logotypé BIOHAZAR pour le laboratoire d’analyses médicales. Sur le plateau inférieur je place la boite jaune OPCT/DASRI (Object Piquant Coupant Tranchant) destinée aux Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux et un haricot pour les autres déchets. Sans oublier de vérifier les dates de péremptions et l’intégrité des emballages. Après j’effectue un lavage simple des mains et une friction hydro-alcoolique. Afin de procéder au prélèvement, je vais chercher mon patient dans sa chambre afin de le prévenir du soin et lui dit de rejoindre le poste de soin. Une fois dans le poste de soin je m’assure que Mr K soit confortablement installé dans le fauteuil. Je lui explique le soin et lui demande son Nom, son Prénom et sa date de naissance afin d’identifier le bon patient pour la bonne prescription et le bon matériel, c’est une procédure de sécurité. J’effectue à nouveau un lavage simple des mains et une friction hydro-alcoolique. Je m’assoie sur un tabouret roulant et je m’approche de mon patient avec mon chariot de soin. J’enlève les emballages, je mets dans le haricot prévu à cet effet situé sur le plateau inférieur du chariot de soins. J’imbibe les compresses non stériles d’antiseptique. Après avoir déterminé le bras sur lequel je vais réaliser la ponction veineuse, je positionne le bras du patient en déclive et pose le garrot environ 10cm au-dessus de la fosse anté-cubitale et je tapote la veine afin de favoriser sa vasodilatation. Je localise une veine de bonne taille par palpations. Je retire le garrot et j’effectue une friction-hydro-alcoolique et je mets mes gants. Je repose le garrot, et j’applique ma compresse imbibé d’antiseptique du bas vers le haut en un seul passage. Pendant que cela sèche, je décapuchonne l’aiguille et l’adapte sur le corps de pompe. Ensuite, j’immobilise la veine en tenant le bras du patient et en retirant légèrement la peau avec le pouce au-dessous de l’axe de ponction. Je m’assure que le biseau de l’aiguille soit vers le haut et j’introduis l’aiguille dans la veine avec un angle d’environ 30°. J’introduis le 1er tube dans le corps de pompe et le sang afflue directement jusqu’à l’obtention de volume nécessaire. Puis je retire le tube remplie, je le mélange par retournement. D’une main je desserre le garrot et je place une compresse sur le site de ponction sans appuyer car il y a toujours l’aiguille. Je retire délicatement l’aiguille et demande au patient de comprimer avec la compresse. J’élimine rapidement l’aiguille dans la boite OPCT/DASRI et applique un pansement protecteur sur le point de ponction. Après le départ du patient, j’identifie les tubes avec les étiquettes du patient qui contiennent son identité. Je remplie la prescription en mettant l’heure et la date du prélèvement et mes initiales ainsi que ma signature. Je glisse la prescription dans le sachet autocollant transparent sans couleur logotypé BIOHAZAR pour l’acheminer vers le laboratoire d’analyses. Je retire mes gants et j’effectue un lavage simple des mains et une friction hydro-alcoolique, je range le matériel en débarrassant le chariot du

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