Dissertation modernite Apollinaire
Dissertation : Dissertation modernite Apollinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sabujo • 7 Octobre 2021 • Dissertation • 1 258 Mots (6 Pages) • 775 Vues
Lucas De Biasi Bourgeot
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Dissertation
Guillaume Apollinaire est considéré un des poètes et écrivains les plus importants du XXe siècle. Un de ses recueils le plus renommé étant “Alcools”, une œuvre écrite au long de quinze ans, dans laquelle les poèmes ont plusieurs thèmes et formes. Ce recueil finit par mélanger le classique, le traditionnel avec la modernité. À l’avant-dernière strophe de "Cortège", Apollinaire écrit, “En moi-même je vois tout le passé grandir”. Dans ce poème, il parle de son identité comme personne et comme auteur. Quand il dit qu’il voit le passé grandir. Il parle de toutes ses expériences au long de sa vie, qui forment la personne qu’il est. L’auteur donne une idée de continuité du passé, c’est-à-dire, qu’il évolue encore. Il est donc légitime de se demander, dans quelle mesure “Alcools” s’inspire-t-il de l'écriture poétique passé. Nous allons alors étudier dans un premier temps, cette connexion qu’il a avec le passé. Dans un deuxième temps, l'innovation, la modernité et l’originalité de ces poésies.
Des traces de l'antiquité sont bien présentes dans “Alcools”. Apollinaire utilise la Mythologie pour faire des analogies. Dans le poème “La chanson du mal-aimé", l’auteur parle de ses successives déceptions amoureuses. Pour cela, il recourt à différents personnages de l’histoire et de la mythologie. Nous pouvons prendre par exemple Ulysse, le personnage principal de l'Odyssée d'Homère. Dans le poème la partie où il est évoqué, fait référence à son retour Ithaque, où il rencontre sa femme qui l’attendait. De plus, nous avons aussi le Pharaon, “Onde ouverte de la Mer Rouge” et “Lui les Hébreux moi Pharaon”. Cet extrait désigne le passage biblique où Moises sépare la mer Rouge en deux pour que les Hébreux passent, et ensuite referme sur les Égyptiens, en les noyant. Finalement, nous avons la créature mythique, le Phénix. Par des rimes riches et croisées, entre les mots, “semblance”, “romance” et “renaissance” nous avons une liaison entre l’amour et un cycle. Le phénix est un oiseau de feux qui renaît de ses propres cendres, une créature immortelle.
De même, le passé d’Apollinaire est une source d’inspiration pour ces poésies. Principalement les relations qu’il a développées au long de sa vie, les relations amoureuses et amicales. “Le pont Mirabeau” en est un exemple, le poème parle d’un pont, de la seine et du temps qui passe. Avec un ton plus nostalgique, le narrateur compare le temps, l’amour avec la Seine qui coule. Tandis qu’il est à côté, immobile, regardant la rivière. Ce poème est composé de quatre quatrains avec un refrain distique. De plus, ces quatrains ont deux décasyllabes, un tétrasyllabe et un hexasyllabe. À cause de cette irrégularité métrique, nous avons l’image d’une onde. Les rimes sont suivies et le deuxième vers est ignoré, donnant ainsi l'idée que ce sont en réalité des tercets. Les rimes sont importantes pour connecter les vers et donner le sens du poème, “ Seine” et “peine”, “courante” et "violente", “semaine” (nom donné à l'espace de sept jours, relier au temps) et “Seine”. Le refrain, “Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure” sert à nous souvenir à tout moment du temps qui passe et de la souffrance du narrateur. Toute la formation du poème l’aide à exprimer ces sentiments
Ainsi, nous pouvons observer que plusieurs poèmes ont des points communs avec les types antérieurs de poésie. Des poèmes comme “La chanson du mal-aimé", qui est régulier, composé de quintils, avec tous les vers rythmés d’octosyllabes. “Le pont Mirabeau”, organisé en quatrains et en distiques d’un métrique régulier. Nous pouvons aussi analyser le poème, “Les Colchiques”, qui possède plusieurs caractéristiques d’une poésie traditionnelle. D’abord, la poésie est formée par des alexandrins, à l'exception du deuxième et troisième vers, qui eux ont six chacun. Cependant, au moment où on les additionne, on obtient un sonnet classique de quatorze vers totaux, formées par des alexandrins et des rimes suivies. Il y a aussi la classique comparaison entre la fleur et la femme.
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