DC1 Auto-Évaluation
Rapport de stage : DC1 Auto-Évaluation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sarah Saliita PapiicHa • 4 Mars 2017 • Rapport de stage • 2 669 Mots (11 Pages) • 10 556 Vues
AUTO-ÉVALUATION
Cette auto-évaluation m’a permis de faire le bilan sur mes trois années de formation, mes apprentissages et mes questionnements dans le but de devenir Assistante de Service Social. Ce cursus qui a alterné apprentissages théoriques et pratiques sur mes différents terrains de stage, m’a permis d’acquérir une méthodologie d’intervention tant dans l’individuel que dans le collectif.
INTRODUCTION
Après l’obtention de mon baccalauréat Science, j’ai décidé de me diriger vers des études de droit. C’est une année qui a était très bénéfique pour moi car elle m’a permis de déterminer mes centres d’intérêt et mettre en place mon projet professionnel. Cela m’a permis de comprendre que malgré l’intérêt certain que j’ai pour le droit, j’étais beaucoup plus intéressée par l’aspect social du droit que l’aspect politique et juridique. Après mure réflexion je me suis vite rendue compte que le métier d’assistante sociale était pour moi une réelle vocation. En effet, je suis très active auprès de nombreuses associations à caractère social. C’est un des aspects de ma vie qui m’a encouragé à m’engager dans cette formation. Cette expérience associative m’a permis découvrir une bride de la relation d’aide et me rendre compte de mes réelles intentions d’accompagner les individus. Mon but premier visait à l’épanouissement de l’individu dans sa globalité. Travailler, auprès de personnes en difficultés m’a permis d’appréhender certaines problématiques sociales, telle que la maltraitance, et de me familiariser avec un public en situation de précarité. C'est ainsi que j’ai pu orienter mon choix professionnel et aller vers un métier qui correspondais davantage à mes aspirations.
- Découverte d’une formation aux multiples disciplines
- Des savoirs théoriques indispensables
Lors de mon entrée dans la formation d’assistante sociale, j’avais beaucoup d’idées reçues sur le métier, ce qui était normal car c’était quelque chose de nouveau pour moi. Cependant, dès les débuts de la formation, les premiers apprentissages m’ont permis de me conforter dans mon choix et de prendre davantage confiance en moi et de déconstruire mes idées reçut sur métier d’Assistante de Service Social (ASS). Dans un premier temps, les apports de l’unité de formation principale m’ont permis de découvrir le métier d’assistante sociale, à travers ses missions, son histoire. En parallèle, les enseignements tels que la psychologie, sociologie et le droit m’ont permis d’avoir une approche différente du travail social et des publics en difficultés, avant d’aller sur le terrain. En effet, j’ai pu m’informer de la législation en vigueur et me munir de suffisamment d’outils pour faire face à cette adversité, et mieux aborder la réalité économique et sociale de la société actuelle.
En outre, au début de la formation, j’ai eu cette sensation d’avoir dans les différentes matières de nombreuses similitudes. Avec le recule, je me suis rendue-compte, que ces ressemblances étaient plus que nécessaires afin d’assimiler des aspects essentiels de la profession.
Un des atouts de cette formation, est que les matières sociales soient enseignées par des professionnelles exerçant toujours. C’est un aspect qui m’a donné l’occasion de développer plus en détail certaines notions, s’ajoute à cela le fait qu’ils ont pris le temps de partager avec nous leurs expériences. Selon moi c’est plus que profitable car la théorie ne suffit pas. J’ai vécu cette formation comme une véritable aventure, j’étais très excitée de découvrir toutes ces matières qui m’intéressaient tant. Lors des premiers cours je me sentais un peu frustrais. Malgré les apports théoriques riches, j’avais le sentiment de ne pas rentrais dans le vif du sujet, je n’arrivais pas à me positionner. Je ressentais l’envie d’être plus active au métier auquel je me formais.
- Apprentissages de la formation
L’apport des différents enseignements m’ont permis de découvrir les différentes professions existantes dans le domaine social. Je me suis familiarisée avec les notions et les valeurs relatives au travail social telles que la relation d’aide et d’entraide, la remise en question et la relation de confiance. L’aspect que j’ai le plus approfondi lors de cette formation est le travail en équipe, j’ai pu avec mes collègues faire preuve d’imagination, créer des projets et les mettre en action. Ce qui m’a permis de comprendre l’importance de la dimension relationnelle et de la communication dans le travail social, c’est la mise en œuvre de constat, de problématiques sociales grâce à des moyens d’expressions multiples. Un bon exercice découvert en première année m’a permis de mettre en pratique ces notions, ce fut le Développement Social Local (DSL). Par petit groupe, il nous a été demandés d’explorer un terrain de travail social, il s’agissait de nous familiariser à l’analyse. Avec la mise en place d’un diagnostic territorial autour d‘une problématique sociale.
Infine, ce sont des interventions qui m’ont beaucoup apportée, elles m’ont permis de constater la réalité du terrain. De plus, elles m’ont permis d’effacer les quelques préjugés qui me restaient sur quelques secteurs spécialisés où la présence de l’assistante sociale y est nécessaire. Ce type d’intervention nous permet de nous projeter dans notre futur métier afin, de commencer à choisir un secteur d’activité. Ce sont des mises en situation nécessaires dans le cadre de notre formation. Cet exercice m’a également permis de voir comment se déroule une évaluation, un diagnostic et de comprendre l’importance de la communication professionnelle et le travail en partenariat. Enfin, j’ai découvert ce qu’était un écrit professionnel à travers la note synthèse du DC3, c’est un exercice qui m’a donné du fil à retorde. En effet j’ai eu beaucoup de mal à assimiler la méthode, et la pertinence de l’exercice. Cependant, avec le temps je me suis rendue compte que c’était un bon exercice qui nous permettait de découvrir de nouvelles et différentes problématiques, pratiques professionnelles et publics.
- L’appropriation du métier à travers les stages
- Confrontation à la réalité du travail social
Mon premié face à face avec la profession s’est fait lors de mon stage de première année, que j’ai effectué dans un centre social. Ce stage m’a permis de découvrir le fonctionnement d’une structure sociale et le travail au sein d’une équipe pluridisciplinaire. Pour moi l’enjeu de ce stage était de découvrir l’univers professionnel d’une assistante sociale, de mettre en pratique des aspects théoriques et de commencer à me forger mon positionnement et ma posture professionnelle. Ce stage de découverte m’a permis d’observer les différentes tâches d’un travailleur social et plus particulièrement la conduite d’une intervention sociale et la mise en place d’une expertise sociale. Au-delà d’enrichir mes connaissances en science sociale ce stage m’a aidée à comprendre les enjeux et les missions d’une assistante sociale. Lors de ce stage j’ai était confrontée à mes premières interactions avec un usagé. Ce qui m’a permis de consolider mes premiers acquis et de déconstruire mes premières craintes et appréhensions. Grace à cet exercice, je me suis rendue compte de la lourdeur physique et psychologique du métier. En effet, lorsque l’on fait des entretiens toute la journée à écouter les usagers, on s’imprègne malgré nous de leur histoire. C’est la que l’empathie prend le dessus, je pense que ce sentiment était surtout dû à mon jeune âge et à mon manque d’expérience. Ma seconde expérience professionnelle, fut mon stage de seconde année. J’ai effectué mon stage dans une association qui accompagne les adultes en situation de vulnérabilité administrative. Je tiens à préciser que ce stage a été pour moi le stage de la deuxième chance. En effet, ayant déjà trouvé un stage de seconde année qui s’est très mal passé et que j’ai dû quitter au bout d’une semaine. Cette mauvaise expérience m’avait un peu poussée à quitter la formation et me réorienter. Cependant j’ai voulu donner une seconde chance à ce métier qui me tient temps à cœur. Dans les premiers temps j’étais un peu réticente de faire mon stage dans cette association car il n’y avait pas d’Assistante de service sociale. Cependant après ma première semaine de stage je me suis rendu compte que j’était très bien encadrée et je retrouvée dans les pratiques de l’association toute les thématiques vues en cours. Dans un premier temps j’ai pu mettre en pratique des interventions sociales d’aide à la personne et l’expertise sociale. Dans un second temps, j’ai pu analyser les différentes parties du déroulement de l’entretien. Je me suis rapidement rendue compte que la perception d’autrui dans les interactions sociales sont visibles dans les premiers échanges de regard. En effet, la perception passe par l’apparence corporelle et par des règles d’étiquette sociale. C’était une chose dont j’avais conscience mais lorsqu’on le vit en réalité c’est très impressionnant. Cependant c’est un aspect qui apporte beaucoup d’informations sur l’usager que l’on reçoit, comme les premiers gestes, la façon de s’asseoir et de prendre la parole, ce sont des informations qui en disent beaucoup et permettent à l’assistante sociale de percevoir comment se sent la personne, son état mental, son état de stress. C’est un moyen pour l’assistante social d’adapter son intervention. De surcroit, cette association avait pour mission première l’accès au droit et l’accompagnement dans les démarches administratives, cela m’a permis d’approfondir mes connaissances sur les différents dispositifs tel que la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) ou encore les dossier CMU/CMUC (Couverture Maladie Universel/Complémentaire). J’ai appris à travailler en autonomie mais aussi en équipe, chose qui est très importante en travail social. Il s’avère que dans l’accompagnement des usagers, chaque professionnel construit sa propre représentation de la personne et de ses capacités en fonction de sa spécialité, son métier, sa fonction. Il y a un véritable enjeu à développer afin de partager les représentations, les compétences et les savoirs.
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