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Corpus portant sur le thème du vêtement à l’école.

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Par   •  26 Octobre 2021  •  Dissertation  •  512 Mots (3 Pages)  •  419 Vues

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Corpus portant sur le thème du vêtement à l’école.

« Tout ce qui se ressemble n’est pas n’est pas identique », soutient le poète anglais William Shakespeare, traitant ainsi de l’importance de la différence dans la société. Il s’agit là d’un thème qui a évolué au fil du temps, les générations passant. C’est ce que ce corpus que nous allons synthétiser montre et analyse.

En effet, les documents présentés ici s’intéressent à la place du vêtement à l’école, qui tend à uniformiser. Les auteurs du corpus décrivent également à leur manière l’importance de ce vêtement commun. Ce recueil nous amène donc à nous interroger sur le rôle que joue le vêtement à l’école: sert-il à exclure ou à fédérer ?

Le vêtement uniformise et fédère.

Le vêtement uniformise. Comme l’évoque Olivier Maréchal dans son recueil intitulé Cahiers d’étude sociologiques n° 79 extrait Vers une école plus juste datant de juin 1999, l’uniforme scolaire participe à ‘l’égalité des chances’. Chaque élève est mis sur le même pied d’égalité. Comme en témoigne la photo anonyme datant de 1880, l’égalité des chances se traduit par l’aspect extérieur. À première vue, aucun élevée ne se distingue des autres. Les élèves se ressemblent sur le plan vestimentaire. Le vêtement a donc bien pour rôle d’uniformiser afin d’encourager les égalités des chances et gommer les différences sociales.

Le vêtement fédère. L’uniforme a aussi un rôle fédérateur: il ne permet pas de distinctions sociales ou autres. Les élèves portent les ‘mêmes coiffures, les mêmes habits, les mêmes bottines’.

Les enfants cherchent à se singulariser plus ou moins.

Les enfants se jugent parfois sévèrement en fonction de leurs vêtements. Olivier Maréchal dans son livre raconte que se sont notamment les filles qui portent un jugement en raison de leurs accessoires. Georgette Valuet témoigne qu’à son époque les enfants avaient tendance à se chamailler, ce qui est une forme de jugement. De même, Gustave Flaubert corrobore cette idée en décrivant le nouveau de la classe jugé bien sévèrement par son professeur mais également par ses camarades en raison de sa casquette originale et quelque peu farfelue comme le montre la longue description.

Le vêtement peut être motif d’exclusion. En effet, selon l’auteur du cahier ‘Vers une école plus juste’, si on ne connaît pas les ‘codes’ vestimentaires on est exclu, mis sur le côté. Selon lui, l’école fabrique l’exclusion. Flaubert lui aussi dénonce cette exclusion en mettant en scène un nouveau dont toute la classe se gausse à cause de sa casquette pas banale. Sa méconnaissance vestimentaire lui fait défaut: les camarades de classe ‘rient’, puis se sont des ‘huées’ qui couvrent la voix du pauvre garçon. Il est donc exclu. À l’inverse, Georgette Valuet montre que le vêtement a aussi un rôle d’inclusion. Il émane une fraternité entre les élèves, une entraide.

Ainsi, à travers ce corpus, le rôle du vêtement à l’école est présenté comme un sujet qui évolue et qui a été remis en question. Il soulève le problème de l’exclusion mais favorise a contrario l’égalité

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