Compétences Internationales note de recherche

NOTE DE RECHERCHE

Comment sont prises en compte les compétences internationales des collaborateurs en entreprise ?

Introduction :

        En premier lieu, avant de rentrer dans le vif du sujet et d’étudier l’impact et la prise en compte des compétences internationales au sein d’une entreprise, il est primordial de définir ce que sont les compétences internationales.

        Tout d’abord, qu’est-ce qu’une compétence ? Il existe plusieurs définitions pour le mot compétence mais toutes ne se rapportent pas à notre sujet d’étude. En effet, le dictionnaire Larousse définit une compétence comme l’«Aptitude d'une autorité à effectuer certains actes» ou encore l’«Aptitude d'une juridiction à instruire et à juger une affaire». Mais la définition qu’il convient de garder en mémoire pour l’étude de notre sujet est la suivante : « La capacité reconnue en telle ou telle matière en raison de connaissances possédées et qui donne le droit d'en juger » (Larousse, Dictionnaire français).

        Abordons maintenant la définition du mot : « Internationales », afin de pourvoir dans un dernier temps définir la notion de « Compétences internationales ». Le mot international sera défini comme suit : « Qui a lieu entre plusieurs nations, qui concerne leurs relations » (Larousse, dictionnaire français). Il nous est donc possible, maintenant, de définir les compétences internationales. Donc, avec l’appui des deux définitions précédentes, nous pouvons définir les compétences internationales comme : « Des capacités, concernant plusieurs nations et leurs relations, reconnues en raison de connaissances possédées ».

        Afin de résoudre la problématique qui nous a été posée, « Comment sont prises en compte les compétences internationales des collaborateurs en entreprise ? », nous nous appuierons sur la définition de compétences internationales ci-dessus pour dans un premier temps la développer et l’adapter au mieux au monde du travail et dans un second temps étudier la reconnaissance et l’importance de celles-ci dans la vie active.

        Nous avons défini, lors de l’introduction, ce qu’est la définition simple des compétences internationales. Cependant, cette définition reste générale et ouvre la porte à un champ de possibilités immense. Afin d’éclaircir cette définition, nous allons essayer d’en voir les différents sous-ensembles. Effectivement, les compétences internationales englobent une nuée de sous-ensembles qu’il est vital, dans notre cas de connaitre.

        Le premier ensemble que nous allons définir est le plus simple. Il s’agit des compétences linguistiques. Parler une langue étrangère, l’écrire, c’est avoir un début de compétences internationales. Par conséquent, il est important de parler une, ou plusieurs, langue afin de pouvoir développer ses compétences internationales et interagir dans un environnement mondial. Mais, comme l’illustre cette citation issue d’un des textes de de mon choix « Les problèmes de communications sont récurrents dans un contexte international […] le fait d’échanger des informations en utilisant une seule langue n’est pas suffisant […] en l’absence d’un langage commun. » Andrès DAVILA et Sébastien POINT, « Le langage commun, compétence clef dans les entreprises internationales », Revue de gestion des ressources humaines, N°99, Janvier 2016, p.17-18. Nous pouvons donc dire que maitriser les langues étrangères est important mais ne fait pas tout lorsque l’on parle de compétences internationales. Il s’agit d’en plus de parler une langue commune il faut aussi la définir avec le ou les autres participants et collaborateurs, c’est alors que d’autres sous-ensembles des compétences internationales interviennent.

        Le second sous-ensemble est celui des compétences interculturelles. En effet, parler la langue de son interlocuteur ne suffit pas à commercer avec lui, il faut aussi connaitre ses coutumes, ses habitudes, ses protocoles. La compétence interculturelle est définie comme suit : «  Une compétence interculturelle est un ensemble de capacités nécessaires pour interagir efficacement avec une personne ou un groupe de personnes de culture différente. » Géraldine BERNARD, Les compétences interculturelles- un enjeu sous-estimé par les entreprises, Exclusive RH, Juin 2014. Il s’agit donc d’agir avec efficacité lors de l’interaction avec le milieu professionnel international, car, encore une fois, la maitrise seule de la langue ne fait pas d’une personne, quelqu’un de doué dans le domaine de l’international. Il faut connaitre son interlocuteur, mais aussi sa position face à soi. Le développement de la compétence interculturelle passe par le développement de 4 points « Le savoir, […] Le savoir-faire, […] Le savoir-être, […] Le savoir-apprendre. », car en effet, cette compétence interculturelle est en constante évolution. Il faut prendre en compte les systèmes monétaires et économiques des pays, qui sont donc amenés à changer, les valeurs et les règles. De plus, il faut posséder de l’expérience afin de pourvoir résoudre des conflits et faire passer son message de la meilleure des manières sans heurter ses interlocuteurs. La personnalité des personnes à une influence sur la capacité ou non à acquérir cette compétence interculturelle, il faut être tolérant et ouvert d’esprit, des qualités que certaines personnes ne peuvent développer, tout comme la capacité d’apprendre et la gestion du stress. Cette compétence interculturelle qui est vitale au développement, et à la naissance, des compétences internationales n’est pas à la portée de tout le monde.

        Les compétences internationales peuvent se découper en deux grands sous-ensembles, la compétence linguistique et la compétence interculturelle. Les deux compétences sont vitales aux compétences internationales. Cependant, l’acquisition des compétences internationales n’est pas automatique. En effet, beaucoup de personnes pensent qu’avoir l’une ou l’autre de ces compétences suffit, mais ce n’est pas le cas. Voyons maintenant comment sont reconnues les compétences internationales et leur impact sur la vie de salarié. Il va s’agir de mettre en lumière la manière dont sont manipulées ces compétences et si les directions les emploient au mieux.

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