Cas gildan

Gildan s'est mis dans l'eau chaude avec son refus de collaborer avec les divers organismes de protection des travailleurs et de conditions de travail. Lors de son assemblée annuelle de février 2004, Gildan tente de sauver la face de son empire en annonçant sa collaboration à l'enquête qui sera effectuée par la FLA. Cette décision démontre que Gildan a opté pour le chemin de la bonne volonté en se pliant à une des volontés demandées par l'organisme MSN. Également, lors de cette même rencontre, Gildan annonce que les actions à huit droits de vote, détenues par les frères Chamanday, seront converties en actions à un droit de vote. Cette initiative a été très bien reçu par les actionnaires, les investisseurs, le public et surtout sur le marché financier. Se trouvant dans une impasse, Gildan a proposé de bonnes solutions, certes, mais dans le but de redorer son image. Si Gildan s'arrête à ses deux annonces, la situation pourrait se détériorer, car si effectivement, les rapports et les allégations lancées par l'organisme MSN et le fonds de solidarité FTQ s'avèrent vraies, les répercutions pour Gildan serait désastreuses. Certes le marché financier appui ses nouvelles stratégies de gestions, mais le public ainsi que les investisseurs et clients de Gildan seraient probablement d'avis contraire. Si les verdicts suite aux diverses plaintes au sujet de Gildan s'avèrent négatifs, l'attention médiatique que cela engendra sera néfaste pour Gildan et fera fortement secouer la multinationale. Les divers titres qu'elle possèdent seront tous révoqués, car il ne s'agira pas réellement d'une entreprise responsable socialement et éthique. L'image de Gildan sera drastiquement transformée et sa légitimité et crédibilité fonderont, car cette entreprise qui s'est constamment glorifiée d'être un exemple d'entreprise responsable socialement et éthiquement a menti sur toute la ligne. Les masques tomberont et la compagnie se trouvera dans un embarras profond. Pour ne pas que tout cela se produise, il faudra que Gildan est, et ce depuis le début, affirmé que la vérité. Voilà ce qui pourrait arriver si Gildan continu sur cette voie sans rien changer.

Comme autre scénario possible, la direction de Gildan aurait pu envoyé une équipe spécialisé en ressources humaines et droits des travailleurs indépendante de la compagnie pour évaluer la situation réelle des usines en Honduras. Cette équipe de consultants tenu du secret professionnel aurait pu tracer un tableau complet et réelle de la situation en interviewant les différents partis concernés par cette problématique. Ils auraient pu interroger les employés renvoyés pour connaître leur version des faits. Comme ces consultants sont spécialisés en comportement et attitudes ils auraient pu arriver à dévoiler la réelle situation de l'entreprise en ce sol étranger. Ainsi, tous les parties ont l'heure juste au lieu de se renvoyer constamment la balle. De là, plusieurs solutions pour régler la situation pourrait naître. Soit de donner le droit, tel qu'indiqué dans les normes, de former un syndicat pour les travailleurs de ces usines. Également, améliorer les conditions de travail et les relations entre l'administration, la direction et la main d'œuvre. Aussi, Gildan aurait pu, si les accusations s'avèrent

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