Analyse de partique
Étude de cas : Analyse de partique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elodie Jocquel • 5 Janvier 2016 • Étude de cas • 2 595 Mots (11 Pages) • 967 Vues
IFSI DE LAON |
Analyse de pratique |
Thème : la famille |
JOCQUEL Elodie |
3ème année |
Promotion 2013 - 2016 |
Sommaire
Description de la situation ………………………………………………page 2 - 3
Questionnement……………….…………………………………………page 4
Mots clés…………………………………………………………………..page 4
Cadre théorique …………………………………………………………page 5-9
Analyse ……………………………………………………………………page 10
Conclusion ………………………………………………………………..page 11
Résumé…………………………………………………………………....page 12
Bibliographie………………………………………………………………page 13
Description de la situation
Etudiante infirmière en 3ème année, je réalise mon stage dans un service de soins intensifs en néonatologie dans une maternité.
C’est un service accueillant 20 bébés le plus souvent nés prématurément. Il y a une infirmière pour 3 bébés et une auxiliaire de puériculture pour s’occuper des bébés stables et qui prennent le biberon.
Durant la période hivernale (entre septembre et avril), seul les parents ont un droit de visite. Les parents ont le droit de rendre visite à leur enfant de 9h à 20h, mais l’équipe est en général très souple avec ces horaires. Les mamans hospitalisées dans le service de maternité ont le droit de venir dès qu’elles en ont envi.
Durant ma seconde semaine de stage, je prends en charge un bébé né à 29 semaines + 1jour d’aménorrhée et pesant 1480g
Après une césarienne, la petite fille est directement allée de la salle d’accouchement au service de réanimation. La maman n’a pu la voir que quelques secondes.
D’après l’équipe de la réanimation néonatale, la maman ne venait pas souvent et ne restait pas longtemps.
La maman est âgée de 30 ans et c’est son 4ème enfant.
Le bébé est donc maintenant dans le service de soins intensifs, elle est dans un incubateur sous scope 24h /24, porte des lunettes à oxygène haut débit réglée à 3litres/min et est alimentée par sonde nasogastrique.
Lorsque j’ai pris en charge ce bébé, j’ai eu des difficultés dans ma prise en charge avec la maman.
Tout d’abord, je la rencontre pour la première fois dans la chambre de sa fille, je venais de finir le change lors de son arrivée.
Je me suis alors excusée ne sachant pas qu’elle allait venir ce jour-là. Elle me dit que ce n’est pas grave car elle ne voulait pas le faire. Je lui ai proposé ensuite de lui mettre sa fille dans ses bras, elle a également refusé.
J’ai donc réinstallé la petite et j’ai laissé la maman avec elle. Elle est restée à ses côté environ dix minutes.
3 jours plus tard, la maman vient rendre visite à sa fille, j’en profite alors pour lui demander si elle veut faire le change. Elle a hésité quelques instants mais à finit par accepter.
Je l’ai alors guidé tout le long du soin étant donné que ce n’est pas facile car elle est dans un incubateur et qu’elle est très petite.
La maman tremblait, elle était très mal à l’aise, quand je lui demande si ça va, elle me dit que c’est difficile pour elle de voir sa fille comme ça, toute petite, sous oxygène mais aussi qu’elle a du mal à accepter l’arrivée précipitée de son enfant.
Après le soin, je lui ai mis sa fille dans les bras. Je lui ai ensuite poser des questions par rapport à ses gènes lors du soin, et elle me dit que c’est surtout par rapport à la barrière de l’incubateur et le faible poids de sa fille. Puis je l’ai ai laissé seul afin de favoriser leur lien mère / fille.
Questionnements
Qu’est-ce que la prématurité ?
Comment favoriser l’attachement à sa fille ?
En quoi est-il important de laisser la mère participer activement aux soins ?
En quoi consiste le partenariat parents / soignants ?
Mots clés
Accompagnement, relation de confiance, relation d’aide, attachement, éducation à la santé, la famille
Cadre théorique
- La prématurité
On considère un accouchement prématuré lorsqu’il se déroule avant 37 semaines d’aménorrhées.
Il y a plusieurs stades :
Quatre stades de prématurité peuvent être distingués:
- La petite prématurité : s’étend du début de la 33ème à la fin de la 36ème SA.
- La grande prématurité : va du début de la 28ème à la fin de la 32ème SA.
- La très grande prématurité : concerne les enfants nés de la 26ème à la 27ème SA.
- L’extrême prématurité : est définie par une naissance survenant avant la 26ème SA.
Il existe deux types de prématurité.
- prématurité dite spontanée, "La patiente, pour de multiples raisons, va se mettre en travail prématurément, souvent aux alentours du cinquième ou du sixième mois de grossesse. On ne connaît pas toujours les raisons à l’origine de ce travail avant terme, mais cela pourraient être liées à un environnement infectieux. On peut aussi noter, comme raison, la rupture prématurée des membranes (poche des eaux)."
- La prématurité peut être aussi induite ou iatrogène. "En présence de facteurs engageant le pronostic vital de la mère ou de l’enfant, les médecins décident d’arrêter la grossesse en pratiquant une césarienne. Dans le cas de l’enfant, on estime qu’en laissant le bébé in utero, il risque de mourir. La cause principale est le retard de croissance intra-utérin. Pour une raison souvent inconnue, le fœtus ne croît plus. Dans le cas où la vie de la mère est en danger, c’est très souvent la pré-éclampsie (hypertension de la grossesse) qui est responsable. Cette dernière est une maladie liée au placenta. Il a en effet été constaté que la mère se remet vite de la maladie une fois le placenta retiré."
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