Synthese les jeux de hasard
Dissertation : Synthese les jeux de hasard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fanny Calmels • 2 Mai 2016 • Dissertation • 1 358 Mots (6 Pages) • 3 323 Vues
CALMELS
Fanny
BTS PA 1
SYNTHÈSE - LES JEUX DE HASARD
Les jeux de hasard ont toujours existé mais ont pris beaucoup d’importance dans notre société. La France fait parti des pays où cette pratique est majoritairement présente. Elle est présente à la fois par les publicités qui nous entourent mais également dans la pensée de la population, de toutes classes sociales.
Nous pouvons alors nous demander pourquoi et comment cette popularité est-elle présente massivement.
Nous allons étudier cinq documents pour répondre à cela. Tout d’abord, nous nous aiderons d’un extrait de Jacques Bens « Le Loto national » de l’encyclopédie Universalia écrit en 1980 ainsi qu’un passage de l’Encyclopédie de la Pléiade avec « Jeux de hasard » dans « Jeux et sports » de Marcel Nerveux, Edition Gallimard, de 1967. Puis nous nous rapprocherons de la société avec un extrait de « La Société Ludique » de Alain Cotta, Edition Grasset, écrit en 1980 et une partie de « Les jeux et les hommes » de Roger Caillois, Edition Gallimard,1967. Enfin nous utiliserons une publicité sur le loto, le principal jeux de hasard.
Dans un premier temps, nous allons décrire comment la population se lie dans ces jeux à travers les types de joueurs, puis dans une seconde partie nous développerons comment la société « s’automanipule » puis dans une troisième et dernière partie nous nous demanderons par qui sont dirigés ces jeux réellement.
Les jeux de hasard séduisent un public aussi nombreux que varié, tout âges et classes sociales confondus. Ces jeux produisent du rêve commun à beaucoup : devenir riche, voire très riche. En effet, d’après Jacque Bens dans « Le Loto National », il y a près de sept millions de joueurs avec une chance sur presque quatorze millions de gagner. Pour ce qui est de la finance, Alain Cotta la décrit bien : les français auraient dépensé quinze milliards de francs en 1976 pour des jeux de hasards. Les jeux de hasards sont présents mondialement, puisque d’après Alain Cotta dans « La Société Ludique », les anglais auraient dépensé environ 7 milliards de livre pour les jeux d’argents et les italiens soixante dix milliards de lires. Sans compter les Etats-Unis, qui eux sont largement au dessus de ces dépenses. Ces dépenses sont même supérieures à celle consacrées à la défense nationale, au logement et à la santé en Angleterre, comme le souligne Alain Cotta.
Le public touché par ces jeux concerne les différentes classes sociales comme le montre la publicité pour le Loto, où un chien est représenté différemment et premièrement par un ouvrier. Ensuite, d’après Alain Cotta, les différentes classes sociales n’ont pas le même point de vue du jeu de hasard. Les plus riches jouent principalement pour montrer leur pouvoir et jouer avec celui. Les moins riches jouent pour pouvoir arrondir leur budget et se mettre à la même hauteur que les premiers, ce qui crée une forme d’égalité. Enfin, les plus pauvres, jouent pour rêver, et avoir un espoir de ressembler aux autres catégories. Les personnes à faible revenu ont tendance à jouer plus souvent aux jeux de hasard comme le Loto leur mises sont conséquentes par rapport à leur revenus. On constate que cela contribue à les appauvrir davantage encore. C’est le sentiment de pauvreté qui déclenche l’action de jouer.
Seulement, comme le signale Marcel Neveux dans « Jeux de hasard » et Jacques Bens dans « Le Loto national », les joueurs ne sont généralement pas adeptes des mathématiques, et plus précisément des probabilités. D’après Neveux, l’espoir et l’espérance mathématique se relient scientifiquement mais aucune explication psychologique ne suffit. Pour Jacques Bens, le joueur ne connais pas l’existence de l’espérance mathématique et la remplace par une forme de tentation, une espérance psychologique. Cependant, les joueurs continuent à pratiquer leur activité de plus en plus.
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