Pensez vous avec l'auteur que la langue des jeunes s'appauvrit dangereusement et que, si c'était le cas, les conséquences pourraient en être aussi dramatiques qu'il l'avance
Dissertation : Pensez vous avec l'auteur que la langue des jeunes s'appauvrit dangereusement et que, si c'était le cas, les conséquences pourraient en être aussi dramatiques qu'il l'avance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alyzouille76 • 17 Décembre 2018 • Dissertation • 1 103 Mots (5 Pages) • 984 Vues
Devoir de culture générale et expression
Sujet : Pensez-vous avec l’auteur que la langue des jeunes s’appauvrit dangereusement et que, si c’était le cas, les conséquences pourraient en être aussi dramatiques qu’il l’avance ?
La langue française est inscrite dans la culture de chacun d’entre nous depuis notre naissance. Tout petit déjà, nous écoutons nos parents parler sans même pouvoir prononcer un mot. Puis nous allons à l’école où nos professeurs nous apprennent de nouveaux mots, un vocabulaire adapté pour exprimer nos besoins, nos émotions. Toute notre vie est un apprentissage constant de la langue française. Mais de nouveaux mots se créent au fils des années, des modes et des générations tandis que d’autres se perdent. La génération d’aujourd’hui est faite de nouvelles technologies tels que les ordinateurs portables, les téléphones, les textos. De cette génération est né un nouveau langage, « le langage texto » qui est fait d’abréviations et de mots à l’envers.
C’est ainsi que se pose la question du langage des jeunes, s’appauvrit-il et quelles en seraient les conséquences ?
Nous verrons le texte « C’est « super » ou c’est « nul » » de Guy Rouvillain, proviseur d’un lycée à Armentières et lauréat du prix Renaissance de la langue française, en 1991.
Dans ce texte, Guy Rouvillain explique qu’avec le temps le langage des jeunes s’appauvrit. Il suffit pourtant de simples mots pour exprimer ce que l’on ressent. Mais les jeunes d’aujourd’hui s’expriment avec des « c’est nul » ou « c’est super ». Pourtant, sans mots, nous ne pouvons pas nous exprimer comme nous le pensons réellement.
Nous verrons dans un premier temps l’importance du langage dans la vie courante et en communauté, puis dans un second temps nous verrons le point de vue de Rouvillain ainsi que d’autres auteurs concernant la baisse de niveau inquiétante et les conséquences graves qui en découlent. Enfin dans une troisième partie nous nous demanderons si cette baisse de niveau concerne seulement les jeunes ou si c’est la société d’aujourd’hui, jeunes et moins jeunes compris, qui est en cause.
Le langage est notre premier moyen de communication, notre première approche vers les autres. C’est un moyen d’échange, de partage et c’est ce qui contribue à notre culture. C’est aussi notre premier moyen d’échange et de communication à travers le monde. A l’école, nous apprenons de nouvelles langues mais comment peut-on apprendre une langue inconnue alors que nous ne connaissons pas notre propre langue ?
Développer son vocabulaire, c’est donner du large à l’horizon de ses connaissances du monde. C’est apprendre à comprendre son univers, ses valeurs, son histoire, pour mieux vivre sa vie.
Le langage est aussi un moyen de s’intégrer à la société, il peut être différent selon les lieux où nous nous situons. Le langage ne sera pas le même dans un quartier défavorisé que dans une banlieue aisée. Même si l’expression est faite pour exprimer notre ressenti, il peut être dans un cas vulgaire et dans l’autre soutenue. Tout dépend de notre culture et de notre niveau social. Un jeune vivant dans une banlieue et ayant toujours parlé vulgairement sera « mal vu » dans une banlieue aisée et l’inverse est aussi vrai.
L'utilisation des téléphones portables et des réseaux sociaux a modifié la manière de communiquer de toute une génération. Mais ce n'est pas tout. Ces changements ont aussi eu une influence sur la maîtrise de la langue des plus jeunes.
Les jeunes connaissent mal le sens exact des mots et la propriété des termes. Dans le texte de Rouvillain, l’auteur nous explique qu’aujourd’hui un adolescent exprimera sa pensée par « super » ou « c’est nul » a la place d’utiliser des qualificatifs tels que « brillant », « enthousiaste » et « captivant » ou bien « ennuyeux », « banal » et « brouillon ». Cette baisse de niveau générale peut être due au manque d’attention à la façon dont nous parlons mais aussi au manque de correction. Ce manque de correction amène quant à lui à une habitude prise et il est alors compliqué de changer la façon dont nous nous exprimons.
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