Nelligan et de St-Denys

Dans l'oeuvre Cage d'oiseau d'Hector de Saint-Denys Garneau et dans l'oeuvre d'Émile Nelligan, Les Corbeaux, il est possible d'observer que les deux auteurs ont une vision semblable de la fatalité. Les deux auteurs utilisent l'image de l'oiseau comme symbole de la mort. Les extraits suivant le montre bien, l'extrait de Cage d'oiseau '' L'oiseau dans ma cage d'os / C'est la mort qui fait son nid. '' ( Ligne5-6) L'exrait de Les Corbeaux : '' J'ai cru voir mon coeur un essaim de corbeaux / En plein lande intime avec des vols funèbres. '' ( Ligne 1-2) Grâce à la métaphore des oiseaux qui est présente dans les deux extraits, la vision des auteurs est semblable concernant la fatalité qui est la mort. De plus , ils prouvent qu'ils ont une vision semblable quand par la fatalité, la mort, il y a synonyme de la libération.

Par contre, il est possible d'observer une différence de la fatalité vue par les deux auteurs. En fait, Hector de Saint-Denys Garneau voit la vie avant la mort dans son poème. C'est ce qu'on peut y comprendre quand il dit '' Lorsque rien n'arrive/ On entend froisser ses ailes/ Et quand on rit beaucoup/ Si l'on cesse à tout coup/ On l'entend qui roucoule/ Au fond comme un grelot. '' ( Ligne 6-12) Monsieur Saint-Denys montre que si nous mordons à pleine dent dans la vie et que nous en profitons au maximum, l'instinct de mort caché au fond de nous sera assouvi par le bonheur de vivre. '' Or cette proie échue à ces démons des nuits/ N'était autre que ma vie en loque, aux ennuis/ Vaste qui tournant sur elle ainsi toujours/ Déchirant à large coup de bec, sans quartier,/ Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, / Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier. ''. ( Ligne 9-14) En effet, ce bout d'extrait de Nelligan nous montre que lui, ne voit pas la vie avant la mort, il ne voit que la mort. De plus, selon lui la vie est parsemé d'épreuves et de défis qui définissent les forces ainsi que les faiblesses de chaque personne.

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