LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

I/II/III: A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan présentent, dans Cage d'oiseau et Les Corbeaux, une même vision de la fatalité ? Discutez.

Documents Gratuits : I/II/III: A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan présentent, dans Cage d'oiseau et Les Corbeaux, une même vision de la fatalité ? Discutez.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Juillet 2014  •  819 Mots (4 Pages)  •  6 514 Vues

Page 1 sur 4

Plan dialectique

I. Thèse (argument pour): La fatalité est représenté par la mort dans les deux poèmes

A. Représenté par un oiseau

- Oiseau représente la mort (métaphore)

- Corbeau représente mort (Champ lexical de la mort)

B. Les deux poèmes terminent par mort

II. Antithèse (argument contre): Les poèmes se distinguent par la provenance de la menace de la mort

A. Dans le poème de Nelligan, la mort représenté par le provient de l'extérieur.

B. Dans le poème de Garneau, l'oiseau représentant la mort provient de l'intérieur de lui-même

III. Synthèse (position) : Malgré la provenance de la menace de la mort differente dans les deux poèmes, Emile Nelligan et Saint-Denys Garneau gardent tout de même une vision de la fatalité des plus similaire.

A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan présentent, dans Cage d'oiseau et Les Corbeaux, une même vision de la fatalité ? Discutez.

En premier lieu, dans les deux poèmes, les auteurs présentent une même vision de la fatalité. En effet, dans l'un comme dans l'autre, la fatalité est représentée par la mort. D'un côté, dans le poème d'Émile Nelligan, la mort prend la forme de corbeaux envahissants : « Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier » (v.13 à 14). Dans Cage d'oiseau, de Hector de Saint-Denys Garneau, c'est aussi un oiseau qui incarne celle-ci : « L'oiseau dans ma cage d'os, C'est la mort qui fait son nid » (v.4 et 5). De plus, les auteurs finissent leurs poèmes par la mort, usant tous deux de la métaphore pour exprimer celle-ci. Dans le cas de Nelligan, il écrit : « Déchirant à large coup de bec, sans quartier, Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier ». Par ces mots, il expose le fait que lentement, mais surement il se dirige vers la mort, une fin qui est inévitable. Saint-Denys Garneau nous fait part du même type de pensée avec une métaphore similaire à celle de Nelligan dans ses vers : « Il ne pourra s'en aller, Qu'après avoir tout mangé, Mon coeur, La source du sang, Avec la vie dedans » (v. 29 à 24). En d'autres mots, il est certain qu'Émile Nélligan et Hector de Saint-Denys Garneau s'accorderaient sur le fait que la mort est intimement liée à la fatalité.

Par contre, les poèmes Cage d'oiseau et Les corbeaux se distinguent par la provenance de la menace de la mort. Bien que les deux poètes visualisent la mort comme des oiseaux, ceux-ci ne sont pas de la même origine. Dans le poème de Saint-Denys Garneau, l'oiseau représentant la mort provient de l'intérieur de lui-même. Il vit en lui : « Je suis une cage d'oiseau, Une cage d'os, Avec un oiseau » (v.2-3). Dans ces vers, le poète compare son corps à une cage, une cage abritant un

...

Télécharger au format  txt (4.8 Kb)   pdf (71.2 Kb)   docx (9.4 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com