Maria Chapdelain / Louis Hemon
Dissertation : Maria Chapdelain / Louis Hemon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Wissal Essafii • 14 Janvier 2022 • Dissertation • 448 Mots (2 Pages) • 375 Vues
Wissal Essafii
Groupe 601
Titre du travail
Dissertation
Travail remis à
Mario Touzin
Pour le cours
601-103-MQ LITTÉRATURE QUÉBÉCOISE
Institut Teccart
Le 22 octobre 2021
Maria Chapdelaine est un roman écrit en 1913 par l’écrivain Louis Hemon (1880 - 1913) qui aborde une fois de plus les thèmes suivants : la famille, la terre, la religion et la langue. L’amour est un sentiment d’affection, de tendresse qui fait pousser l’humain à se comporter selon son cœur et non par la raison qui permet de connaitre et juger conformément à des principes. Ce dernier, débarque un genre de terroir — dit aussi « romans du terroir » est parmi les premiers courants à voir le jour dans l’histoire de la littérature québécoise. Cependant, peut-on dire que dans cet extrait la témérité de François et la réaction de Maria sont exagérées ? À notre avis, la réponse est non. Nous allons tout d’abord, dénoter que, certains éléments rendent l’histoire non exagérée on analyse la témérité de François. Par la suite, nous démontrons la réaction de Maria vers la mort de François.
Dans l’extrait à l’étude, nous explorons la réaction normale de Maria Chapdelaine lorsqu’a reçu la nouvelle de la mort de son amoureux François Paradis. En outre, elle a senti une grande tristesse, ne savait ni comment réagir ni quoi dire à part qu’elle est restée immobile dans sa place, et ses larmes qui coulent sur ses douces joues « Elle resta la quelques instants, immobile, les bras pendants, dans une attitude d’abandon pathétiques […] elle ouvrit la porte et sortit sur les marches du perron de bois ». (3 121). En effet, la sensation de la tristesse et le choque que Maria dégage pendant la mort de François sont mises en valeur grâce à l’utilisation de cette comparaison qui illustre bien la scène, notamment dans ce passage : « Maria fut hors de l’abri des murs, le froid descendit sur elle comme un couperet ». (8 121). Tous ces sentiments de chagrin, désespoir et douleurs envers la mort de François n’étaient pas arrachés. Dans cet extrait, Louis Hemon au champ lexical de la tristesse. L’emploi de mots tels que « chagrin », « abandon », « souffrance ». De plus, grâce à l’amour monstrueux de Maria envers François, elle refuse d’accepter sa mort « Maria n’a plus de larmes ; mais elle frissonne et tremble ainsi qu’il a dû trembler et frissonner […] elle se serre contre le poêle avec une grimace d’horreur et de compassion comme s’il était en son pouvoir de le réchauffer aussi et de défendre sa chère vie contre les meurtriers ». (42 123) Ce passage incarne l’attachement énorme de Maria à son amour. Le chagrin démontré par Maria n’est qu’une preuve d’amour pure.
(438 mots)
...