Maria Chapdelaine, Louis Hémon
Dissertation : Maria Chapdelaine, Louis Hémon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hyoboue • 26 Octobre 2019 • Dissertation • 495 Mots (2 Pages) • 714 Vues
Dès l’arrivée des Français en nouvelle-France, l’église catholique a été automatiquement instaurée au cœur de la vie des populations. L’expansion de la religion est telle que l’on comptait près de 15.000 prêtres sur l’étendue du Québec au début 19e siècle. Ayant marqué la littérature Québécoise, le roman du terroir avait pour mission première, de représenter le plus fidèlement possible la vie sur les terres et cette appartenance religieuse. De ce fait, il est important de se demander si dans l’œuvre Maria Chapdelaine (1918) de Louis Hémon, les grandes valeurs prônées par l’église et le terroir sont mises en avant. A notre avis, la réponse est oui. Nous allons tout d’abord montrer l‘attachement des personnages aux valeurs religieuses. Par la suite, que l’attachement à la terre est le crédo de bon nombre de personnage, et finalement que la famille est d’une importance capitale dans l’œuvre.
Premièrement, les valeurs religieuses sont valorisées dans l’œuvre, car la mère Chapdelaine manifeste sa croyance aux rites de l’église en défendant les apports bénéfiques de la prière. En effet, elle affirme : « une personne qui a quelque chose à demander et qui dit ses mille Ave comme il faut, […] c’est bien rare si elle ne reçoit pas ce qu’elle demande » (p.102-103). On aperçoit grâce aux verbes « demander » et « recevoir », que la mère Chapdelaine est persuadée qu’on peut tout obtenir grâce à la prière. Ensuite, le rôle des autorités religieuses ne se limite pas qu’à la prière et à la messe. C’est dans ce sens que l’auteur affirme : « le prêtre n’est pas seulement le directeur de conscience de ses ouailles, mais aussi leur conseiller en toutes matières, l’arbitre de leurs querelles, et en vérité la seule personne différente d’eux-mêmes a laquelle ils puissent avoir recours dans le doute » (p.127). Dans ce passage, l’auteur utilise l’énumération pour accentuer le pouvoir qu’a le guide religieux sur les populations. Enfin, le médecin s’avoue vaincu face à la maladie de Mme Chapdelaine et propose l’intervention religieuse. Il dit : « Vous avez-t-y appelé le curé ? Il est venu… Et quand est ce qu’il doit revenir ? Demain : c’est correct. […] Je n’y peux rien. ». Dans ce passage, l’auteur utilise la ponctuation avec les points d’interrogation, pour démontrer l’impuissance de celui la même qui est sensé guérir des maux c’est-à-dire le médecin, qui lui-même fait appel à l’église. Bref, l’église se manifeste grandement dans toute l’œuvre.
(407 mots)
Yoboué Hermann Wilfried 17/10/2019
FRANÇAIS
601-103-MQ LITTÉRATURE QUÉBÉCOISE
Mr Mario Touzin
Travail : Peut-on dire que Maria Chapdelaine respecte l’idéologie de conservation telle que prônée par l’Église catholique et présente dans la littérature du terroir ?
Institut Teccart
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