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Les « boîtes à bébés » pourraient disparaître

Dissertation : Les « boîtes à bébés » pourraient disparaître. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Mars 2018  •  Dissertation  •  1 865 Mots (8 Pages)  •  866 Vues

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Nom du professeur correcteur :

Note :

Observations générales :

Rédigez votre texte :

Question n°1 :

Le titre « Les « boîtes à bébés » pourraient disparaître » se trouve en haut du texte. C’est la première information que le lecteur lira, il annonce donc le sujet traité par l’auteur et incite le lecteur à poursuivre sa lecture. Ensuite, une courte phrase se trouve avant le corps du texte, le chapeau. Il introduit le fait marquant qui a incité l’auteur à sa rédaction et attise la curiosité du lecteur. Puis, en fin de texte se trouvent l’auteur du texte « Camille Le Tallec », le nom du journal dont est tiré l’article, «La Croix », ainsi que la date de publication du texte, le 14 Juin 2013.

Question n°2 :

2.1)

  1. Le document 2 d’André Burguière extrait d’Histoire de la famille
  2. Le document 1 « En Europe les « boites à bébés » se multiplient » écrit par Charlotte Chabas publié le 14 juin 2012
  3. Le document 3 regroupant deux photographies
  4. Le document 4 « Les  « boites à bébés » pourraient disparaitre en Allemagne » écrit par Camille Le Tallec et publié le 14 juin 2013.

Les documents sont analysés par ordre chronologique, en effet, le document 2 indique la situation des enfants abandonnés du XVIème au XVIIIème siècle et le document 1 présente une solution pour les bébés abandonnés au XXIème siècle. Le document 3 propose deux photographies de « boîtes à bébés » des deux époques différentes. Enfin, le document 4 informe de la fin de ces « boites à bébés » et annonce une alternative à celles-ci.

2.2)

Le document 3 est composé de deux photographies, la première « Le tour de l’abandon » prise à l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques à Toulouse présente un poupon dans le renfoncement d’un mur en briques. Au centre de la photo se trouve une affiche qui a pour but d’expliquer aux visiteurs ou lecteurs, le fonctionnement des « boîtes à bébés » du XVIème siècle. Il pourrait donc peut-être s’agir d’un espace musé. La deuxième photographie « Babyklappe » montre un coffre sur lequel se trouve l’inscription « Babyklappe » , « boîte à bébé » en français, cette photo à été prise à Lübeck en Allemagne comme l’indique le paratexte. Ces deux photos présentent un système quasiment identique d’abandon de bébés à deux périodes différentes, XVIème siècle et XXIème siècle.

Question n°3

3.1)

Ce document est un article de presse de type informatif. L’auteur évoque le phénomène d’abandon de bébés qui sévit en Europe et qui a nécésiité l’ouverture de « boîtes à bébés » à partir de 2000 sur le continent Européen, phénomène largement critiqué par différentes organisations.

3.2)

Ce document est un essai de type argumentatif. L’auteur dénonce le phénomène d’abandon d’enfant en France, du XVIème au XVIIIème siècle et en explique les raisons.

3.3)

La photographie est de type descriptif et de genre non littéraire. Le texte accompagnant la photographie est un texte fonctionnel de type explicatif. La photographie situe le tour d’abandon de Toulouse dans le temps et explique son mode de fonctionnement.

3.4)

Le document est un article de presse de type informatif. L’auteur informe les lecteurs sur la possible fermeture des « boites à bébés » en Allemagne, suite à l’opposition de nombreuses organisations et annonce une nouvelle procédure d’abandon de bébés.

Question n°4 :

4.1)

L’auteur explique dans un premier temps qu’au XVIème et XVIIème siècle, les enfants étaient abandonnés par leurs parents à cause d’une grande pauvreté, ils n’avaient pas assez d’agent pour les élever. Le deuxième motif était la situation des jeunes femmes qui enfantaient en dehors du mariage et qui les abandonnaient pour des raisons de morale. L’auteur trouve logique le rapport du nombre d’enfants abandonnés à la pauvreté.

Ensuite, il affirme qu’à partir des années 1760, le nombre d’enfants nés hors-mariage et baptisés comme illégitimes a augmenté, de fait, le nombre d’enfants abandonnés s’est accru. Il souligne de nouveau la raison de morale et de mœurs.

Puis l’auteur évoque la période de 1780 à 1789, les enfants abandonnés à la naissance par des jeunes filles et baptisés comme tel, en fait ne l’étaient pas pour un grand nombre d’entre eux. Il souligne donc un désir d’abandon et ne fait plus allusion à la morale.

Enfin, il conclut cette description en montrant que les enfants nés hors mariage, avaient de moins en moins leur place dans les familles et que la pauvreté, bien qu’existante n’était plus la seule cause d’abandon. En effet, il explique qu’un nouveau motif a vu le jour. Les enfants sont laissés dans les hôpitaux, par des familles qui ne sont pas pauvres, mais qui ont un grand nombre d’enfants, ne peuvent pas en assumer leur éducation, préfèrent donc en déposer dans les hôpitaux, pensant que leur éducation serait meilleure et qu’ils pourraient les récupérer plus tard. L’auteur s’étonne de cette situation qui n’est pas en adéquation avec la vision de la nouvelle vision de la famille, un modèle familial qui se concentre autour des enfants. Leur nombre en est donc limité grâce aux moyens de contraception.

4.2)

Charlotte Chabas explique dans un premier temps ce que sont les « boîtes à bébés », un dispositif conçu pour les parents souhaitant abandonner leur bébé dans l’anonymat. Pour cela les parents déposent le nouveau-né dans un dans un coffre chauffé, les hôpitaux à proximité en sont ensuite alertés. Les parents peuvent revenir sur leur décision dans les deux mois suivant l’abandon. L’auteur compare ce système d’abandon au « tour d’abandon » utilisés au moyen-âge.

Dans un second temps, l’auteur définit la nécessité de mettre en place ce dispositif. En effet, cela fait suite à de nombreux cas de maltraitance et d’abandon dans des lieux divers. L’Allemagne a donc instauré ce concept en 2000, suivie par dix autres pays européens.

Ensuite, elle montre que ce dispositif est contesté par plusieurs organisations comme les nations unies, qui estiment qu’il ne respecte pas la convention internationale des droits de l’enfant dans laquelle il est écrit qu’un enfant a le droit de connaître ses géniteurs. Cela se révèle impossible en laissant son bébé dans ces « boîtes à bébés ».

Charlotte Chabas met également en cause le consentement des parents et proches de l’enfant, qui suite à une recherche de Kevin Browne, pourraient ne pas êtres informés de cet abandon.

Enfin, elle précise qu’en France, les femmes peuvent abandonner anonymement leur bébé à la naissance. Les enfants peuvent demander plus tard d’accéder au dossier laissé par leur génitrice. Cela marque une différence avec les pays ayant instauré le dispositif de « boites à bébés » dans lesquels, avant sa mise en place, le sujet était confus voir illégal dans certains.

Question n°5 :

Dans le cadre du thème « Les droits de l’enfant », le sujet étudié sera « les enfants abandonnés en Europe, du moyen-âge au XXIème siècle » .

Les motivations qui poussent les parents à abandonner leurs enfants ont évolué

au fil du temps. Selon André Bruguière, du XVI ème au XVIII ème siècle, les périodes de pauvreté en étaient la principale raison. Mais la morale domine également, les jeunes femmes n’étant pas mariées laissent leur bébé pour s’assurer un avenir. Puis il décrit une nouvelle cause d’abandon, celles des familles qui ayant plusieurs enfants à charge, en déposent en cliniques et hôpitaux dans l’espoir qu’ils puissent recevoir une meilleure éducation en attendant de les récupérer. En revanche, Charlotte Chabas décrit la mise en place de « boîtes à bébés » au XXIème siècle, pour palier à des faits de maltraitance et destinés aux parents en détresse. Camille Le Tallec dément cette information dans son article, en expliquant que de nombreux médecins affirment que les mères qui abandonnent leur bébé seraient incapables de le tuer.

Au moyen-âge comme aujourd’hui, la religion se trouve au cœur des abandons.

La photographie du tour d’abandon à Toulouse décrit une armoire dans laquelle étaient laissés les bébés, puis récupérés par les religieuses de Saint-Vincent de Paul. Camille Le Tallec indique également dans son article que se sont généralement des instituts religieux qui s’occupent du fonctionnement des « boîtes à bébés ». Le baptême pour Burguière permettait de déterminer s’il s’agissait d’enfants légitimes lors des statistiques.

La morale prédomine tout au long des écrits, en effet, entre le XVIème et le

 XVIIIème siècle les bébés étaient confiés aux hôpitaux car leur mère n’était pas mariée comme le souligne Burguière. Au XXIème siècle, le système de « boîtes à bébés », en plus de ne pas respecter la convention, n’est pas accepté de tous. Il est question de problème d’éthique selon Charlotte Chabas.

Le tour d’abandon est comparé plusieurs fois aux « boîtes à bébés ». Les

photographies présentent les deux, le tour d’abandon de 1540 dans un premier temps, puis le babyklapp en Allemagne, il y a donc une relation dans ce groupement de photographies. Charlotte Chabas évoque également le tour d’abandon lorsqu’elle explique ce que sont les « boîtes à bébés », elle écrit que le nom seulement a changé mais pas le fonctionnement.

Une société entière est mobilisée dans ces abandons. Effectivement, l’affiche

présente sur la photographie du tour d’abandon, indique une certaine mobilisation des différents corps de métiers. Des religieuses récupèrent l’enfant, des soignants l’examinent et un agent de l’Etat civil est chargé d’en faire un compte rendu, décrivant ce que portait le nouveau-né. André Burguière indique aussi à plusieurs reprises la prise en charge de l’enfant par le corps médical dans les hôpitaux, impliquant du personnel. Ainsi, dans l’article écrit par Camille Le Tallec, les débats que provoquent la mise en place de ce dispositif d’abandon et les contestations des différentes organisations comme l’ONU et le comité Allemand d’éthique, montrent que le sujet est d’intérêt public.

L’abandon d’enfant est un sujet contesté comme le démontre Charlotte Chabas

dans son article publié le 14 juin 2012. Le comité chargé de contrôler l’application de la convention internationale des droits de l’enfant dénonce l’illégalité de ce système. En effet, la procédure d’abandon par « boîtes à bébés » priverait les enfants de connaître l’identité de leurs parents, ce qui est contraire à la convention relative aux droits de l’enfant. Elle inclut le témoignage de Kevin Browne, chercheur à l’université qui soulève un problème de consentement. Effectivement, dans très peu de cas la mère déposait elle-même le bébé. Camille Le Tallec révèle l’obstination des différentes organisations comme l’ONG Terre des Hommes, pour faire interdire les « boîtes à bébés ». André Burguière émet également un avis sur les abandons, en début de texte il s’insurge du sort de ces enfants.

Les abandons sont moins fréquents et se modernisent. Burguière l’explique

dans Histoire de la famille, le modèle familial se construit désormais autour des enfants et l’éducation en devient une priorité. C’est pour cela que, grâce à la contraception les parents font moins d’enfants et l’abandon est alors envisagé que lorsque celle-ci échoue. Selon Charlotte Chabas, les « boîtes à bébés » comblent un vide au niveau de la législation concernant l’abandon de bébés, alors qu’en France, la possibilité d’accoucher sous couvert d’anonymat existe. L’article de Camille Le Tallec, paru un an plus tard, annonce le vote de l’accouchement anonyme et la probable disparition des « boîtes à bébés » en Allemagne, cela révèle une évolution des mœurs et du système d’abandon.

 

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