Les Français ne sont pas présentés de la même façon dans les deux têtes.

Argument principal 1

À première vue, les possessions matérielles des Français, dans le texte Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique^[1] ainsi que dans le texte Voyage en Nouvelle-France^[2] sont présentées comme étant le symbole de leur supériorité.

Sous-argument 1.1

Sous-argument 1.2

En effet, dans le texte de Jacques Cartier, les Français s’approprient une partie du territoire des Sauvages en les séduisant avec de la bonne nourriture et autres objets.  

Le baron le Lahontan, dans les Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Amérindien, présente la précellence des Français en ne s’appuyant que sur leurs possessions matérielles.

Illustration 1.1

Illustration 1.2

Donc, l’accumulation de verbe dans l’extrait suivant démontre bien la façon dont les Français font usage de l’abondance de nourriture : « […] et on les fit boire et manger, et faire grande chère. »^[3].

Le procédé de comparaison de l’extrait suivant compare les Français à des animaux : « […] ces Français qui ne vivent, comme les bêtes, que pour boire et manger […] »^[4].

Explication 1.1

Explication 1.2

En effet, ce procédé permet de mettre en valeur les richesses des Français pour démontrer que ceux-ci sont supérieurs aux Sauvages. Les Français utilisent l’abondance de nourriture, de boissons et d’objets de toutes sortes pour amadouer les Amérindiens pour prendre possession du territoire. Les Amérindiens trouvent donc les Français sympathiques et les laissent planter la croix.

En comparant les Français à des bêtes, l’auteur a voulu démontrer que ceux-ci apporte une très grande importance à la nourriture et aux biens matériels.

Argument principal 2

En approfondissant les textes, nous remarquons que les discours de Cartier et Lahontan dans les deux textes présentent une vision des Français différente des Amérindiens. En effet, le style littéraire utilisé est révélateur quant aux volontés des auteurs. Cartier voulant partager ses expériences, démontre implicitement la supériorité des Français. Lahontan utilise plutôt des tonalités satiriques pour décrire le style de vie des Amérindiens et ainsi susciter des réactions. De plus, il utilise le style critique pour décrire ironiquement les Français.

Sous-argument 2.1

Sous-argument 2.2

Premièrement, dans l’extrait de voyage de Cartier, ce dernier présente sa propre vision des Amérindiens comme des êtres ignorants et malhabiles.

Deuxièmement, dans le dialogue entre Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, le baron présente sa vision des Amérindiens comme étant des êtres travaillant, qui se contentent de peu de biens matériels.

Illustration 2.1

Illustration 2.2

La tonalité de l’extrait suivant démontre la vision d’infériorité des Amérindiens, «[…] comme s’il eût voulu dire, que la terre était à lui»^[5].

«Appelles-tu vivre heureux, d’être obligé de gîter sous une misérable cabane d’écorce, de dormir sur quatre mauvaises couvertes de castor, de ne manger que du rôti et du bouilli, d’être vêtu de peaux, d’aller à la chasse des castors, dans la plus rude […]?» ^[6]

Explication 2.1

Explication 2.2

En effet, cet extrait du texte présente de façon ironique les Amérindiens en déconsidérant leurs propos. La tonalité ironique fait accentuer le fait que les Français ont un manque de considération des Amérindiens et qu’ils ont beaucoup de pouvoir dans l’imposition de leurs idées.

Les propos du Baron de Lahontan dans cet extrait démontre bien la vision que ce dernier a des Amérindiens. En effet, il les perçoit comme des gens qui travaillent fort pour avoir ce qu’ils veulent, comme lorsqu’ils chassent pour avoir de la nourriture. Dans ce texte, les Français ont une bien meilleure vision des Amérindiens.