Le doute s'oppose t il au savoir ?

« Je suis trop sceptique pour être incrédule » , A travers cette citation cette benjamin constant mets en avant , le fait que le doute (sceptique) ,permet le détachement des croyances ( de la crédulité )ce qui semble essentiel pour acquérir un savoir reposant sur la rationalité , la logique et qui a pour fin la recherche de la vérité . Néanmoins , posséder un savoir semble exclure le doute , en effet le doute est une incertitude de l’esprit tandis qu’un savoir semble se fonder sur des certitudes . Alors le doute empêche-t-il la recherche du savoir, ou alors est-il indispensable au fondement d’un savoir qui est composé de connaissance certaine ?

A Première vue le doute semble s’opposé au savoir, en effet dans la conscience collectif celui qui doute est considéré comme incertain, mal renseigné , le doute est souvent considéré comme un aveu d’échec . Ainsi dans la conscience collective celui qui doute est celui qui n’a pas accumulé suffisamment de savoir pour être certain de ses choix, de ses actes, de ses pensées. doute et savoir semble alors être radicalement opposé . En effet aujourd’hui l’homme ne veux plus douté car il veux être certain de tout . C’est pourquoi l’homme s’attache tellement au sciences modenres et a la theologie par exemple , pour poser des certitudes sur des incertitudes Ainsi il ne doutes plus quand a ce qui l’entour. Le doute semble donc être lié à une forme d’ignorance, a une faille de la pensée qui doit nécessairement être remplacé par le savoir.

Néanmoins la recherche du savoir peut être source de tourments pour, en effet l’homme qui voudrait avoir une connaissance certaine devrait tout remettre en cause, finalement il ne serait sure de rien. C’est pour cela que nous considérons un grand nombre de croyances et d’opinions comme des vérités sans même avoir vérifié la véracité de l’information. En effet combien d’entre nous pensent savoir que la terre tourne autour de soleil mais la plupart de nous sommes incapable de le démontré ainsi nous ne savons pas nous croyons savoir . Finalement on voit qu’adopter des croyances est une nécessité pour l’homme « qu’Il fasse un choix et qu’il adopte beaucoup de croyances sans discuter, afin d’en mieux appondirent un petit nombre dont il s’est réservé l’examen» On voit à travers la réflexion d’Alexis de Tocqueville , que le doute compris comme la remise en cause et l’examen de toute les informations qui nous parviennent , semble nuisible au savoir dans le sens ou celui qui doute de tout ne peux pas acquérir un savoir certain sur au moins quelques sujets de son choix .

En effet il semble inenvisageable d’avoir une connaissance un infuse, un savoir global et certain sur tout. C’est pourquoi certains philosophes prennent le doute comme une fin (les sceptiques) . Les sceptiques selon Kant « traite la connaissance de façons à les rendre incertaines et à montrer l’impossibilité d’avoir une certitude » Logique ainsi pour eux la finalité n’est pas la certitude de la connaissance, mais plutôt la tranquillité de l’ame . La suspension du jugement est alors définitive. Si l’on suit cette philosophie Le doute s'oppose donc au savoir dans le sens où elle résulte de la prise de conscience du caractère illusoire de ce dernière. On comprend donc que lorsque que le doute est compris comme une fin , il s’oppose clairement au savoir car il ne permet pas d’avoir de certitude et tout jugement est suspendus . .

Partis 2 :

Néanmoins il semble que douté permet d’Examiner de manière critique nos connaissances est en effet un moyen efficace de s’assurer de ce que l’on pense et d’éviter de tomber dans l’erreur et l’illusion. On voit que dans ce sens le doute peut permettre l’accès au savoir véritable. E, Le doute peux être considérer comme une interrogation de l’esprit et toute connaissance ne nait pas d’une interrogation ? On retrouve cette exemple dans la philosophie de maïeutique socratique, Socrate pose des questions pour faire accouché la pensée de chacun, ainsi si la pensée semble être nécessairement dialectique, il semble nécessaire de douté , de s’interrogé pour accéder au savoir .

C’est effectivement

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