Le Horla cas
Dissertation : Le Horla cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wilsonminou • 14 Avril 2016 • Dissertation • 766 Mots (4 Pages) • 945 Vues
Contes réalistes et contes fantastiques de Guy de Maupassant
Thèmes choisis :
- La folie
- La peur
Les thèmes de la folie et de la peur sont deux thèmes caractéristiques du genre fantastique.
Ce genre littéraire propose une atmosphère lourde empreint de doute et d’angoisse face à l’inexplicable
La folie et la peur sont ainsi deux thèmes ressortissants du recueil de nouvelles, et ce, plus précisément à travers Le Horla, et La main.
Bien que les deux thèmes soient présents dans chacune des deux nouvelles, selon moi, chaque thème est associé à l’une des d’entre-elles spécifiquement, soit La peur dans La main, et La folie dans Le Horla.
La folie
L’état du personnage se dégrade à vue d’œil.
D’une humeur réjouissante, le personnage se questionne à propos du monde de l’invisible.
Le temps passe et puis celui-ci ressent un malaise qui va de mal en pis
L’homme consulte alors son médecin qui malheureusement ne connaît pas l’origine de ses maux.
L’homme est apeuré et craintif, il est impuissant devant l’incompréhension de ce qui se passe en lui.
Le personnage a peur, il craint sans savoir ce qui l’effraie.
L’homme ressent une présence menaçante qui l’épie, jusqu’au moment où il ressent la pression que la présence exerce sur son cou pour l’étrangler.
Les jours passent et les manifestations de la créature invisible sont de plus en plus importantes et la tension se fait sentir chez le personnage ainsi que chez son cocher, qui lors de l’absence du personnage s’est vu affligé du même mal.
L’homme tient un journal des tests qu’il fait afin de comprendre et de rationaliser ces phénomènes étranges toutefois, ceux-ci ne semblent pas concluants.
Finalement l’homme voit la chose se produire, une rose s’élève inexplicablement dans les airs et disparait ensuite alors qu’il s’apprête à la saisir.
À l’origine Le Horla harcèle l’homme avec sa présence afin de torturer son esprit, désormais, il l’observe de loin et le torture en restant dans l’ombre.
L’homme qui, dans sa folie espère démystifier ce phénomène souffre autant de son absence que de sa présence et vit dans la peur de son éventuel et imprévisible retour.
L’homme est incapable de quitter sa maison.
Tout au long du récit la pensée de l’homme vacille entre deux scénarios, soit celui dans lequel il est hanté par une entité invisible soit celui dans lequel il succombe, à la folie ou à un trouble mental quelconque.
Assuré qu’il a découvert le Horla, le personnage se met en tête de le tuer afin de s’en libérer.
Dans l’excitation, alors qu’il croyait l’avoir attrapé, l’homme déclenche un incendie, et oublie ses domestiques embarrés à l’intérieur.
L’homme épuise tous ces moyens pour tuer le Horla et en conclut que la seule façon de le tuer est de se tuer lui-même
- Selon moi, il s’agit d’une matérialisation de sa propre angoisse face à la solitude qui l’a conduit au suicide. Une explication irrationnelle à son mal de vivre. Pourquoi ? Tous ses malheurs qui proviennent selon lui du Horla sont inaccessibles : il ne peut le toucher, la rose disparaît, etc. Les seuls qui sont matériels sont ceux qu’il fait lui-même : incendie, douleur physique, étranglement (crise d’angoisse?), etc.
- Sinon, une paranoïa et la folie s’installent à la suite d’une manifestation surnaturelle.
La peur
M. Bermutier nie croire au surnaturel et malgré le fait que la main est quelque chose de tel, il tente de rationnaliser afin de se rassurer et de rassurer les gens.
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