La Princesse de Clèves

Exemple d'introduction de dissertation :

« La passion à ses raisons que la raison ne connaît point » disait Blaise Pascal, mathématicien, philosophe et écrivain français du XVII ème siècle, adepte du mouvement religieux : le jansénisme. Ce mouvement fait face aux Jésuites dans leur compréhension des textes de Saint-Augustin et dans leur vision de la grâce et du salut divin. Le Jansénisme à beaucoup influencé Marie Madeleine Pioche de la Vergne, dite Comtesse de Lafayette dans l'écriture de ce qu'on pourrait appeler le premier roman d'analyse : La Princesse de Clèves, publié anonymement en 1678. Ce roman narre la confrontation des passions amoureuses et d'une éducation vertueuse chez la jeune Princesse de Clèves, personnage éponyme du roman. Commençons par étudier l’étymologie de « passion » qui vient du laiton « passio », formé sur le participe passé d'un verbe qui veut dire « souffrir » et « endurer ». Ce terme latin est aussi emprunté au grec « pathos » qui a le même sens. Originellement, la passion est donc associée à la souffrance. Mais le terme moderne moderne désigne seulement une inclination très vive pour quelqu'un ou quelque chose. D'autre part, est condamnable  ce qui est la raison d'un jugement négatif, pas seulement sur le plan juridique, mais aussi moral et spirituel. Cependant, dans La Princesse de Clèves, les passions sont-elles condamnables ? D'abord nous verrons que la passion qui anime la Cour de Valois est représentée de manière de manière négative moralement et enfin nous montrerons que certains aspects de la passion et d'un véritable amour sont mis en avant.

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