L'extraordinaire

          A quoi pense-t-on lorsque nous étudions la notion d’extraordinaire ? Les premiers termes nous venant à l’esprit pourraient être l’exception, l’anormal, le surnaturel…

L’extraordinaire mélange alors notre quotidien, nos habitudes, nos banalités à des êtres, évènements ou choses matériels hors du commun. Nous pouvons trouver ici une solution permettant de sortir, de nous évader de la routine quotidienne qui peut parfois être ennuyeuse. Donc pourquoi avons-nous besoin d’un extraordinaire dans notre vie de tous les jours ? Dans un premier temps, nous étudierons le besoin de s’identifier à un  héros et dans un second temps nous verrons quelle place à l’extraordinaire dans la culture.

         Pour commencer, chaque époque, chaque culture, chaque homme, femme ou enfant peut avoir un héros différent. Il correspond à un besoin que l’on peut qualifier de personnel et répond à ce dernier. Par exemple, il permet de trouver une ligne de conduite, de nous motiver, de nous rassurer ou pourquoi pas de nous amuser. Penchons nous sur une période bien précise de l’histoire du XXe siècle : la Seconde Guerre Mondiale. C’est une période historique où le besoin de héros a du être immense. Pour parler des héros fictifs, il y a eu au États-Unis l’apparition de Captain America incarnant l’idéologue du pays dont le patriotisme et la victoire. On peut associer ce héros à un moyen de propagande : c’était un homme ordinaire aux conditions physiques relativement faibles au tout début qui était devenu suite à des expériences de pointes pour l’époque est devenu un homme aux conditions physiques hors normes, expert en combats et se battant avec un simple bouclier. La raison de cette apparition héroïque est simple ; il faillait motiver et rassurer les troupes américaines voire des autres nations en leur donnant envie de rassembler à Captain America et le fait de savoir que c’était un homme normal au début ne faisait qu’accroître cette espoir. Ensuite, prenons un exemple de héros réel et plus local en parlant de Georges Guinguoin. Un homme instituteur dans un  village de la campagne limousine qui durant l’Occupation est devenu l’un des plus grands hommes de la Résistance Limousine. En ce temps dans la région limousine, Georges Guinguoin était le « Captain America » des alentours et sa célébrité de part ses actes et ses idées motivait les populations à partir dans le maquis et entrer dans la Résistance afin de faire face à l’Occupation Nazis et au Régime de Vichy.

Pour aller un peu plus loin, on comprend que ces personnages sont des personnages d’exception et donc de fascination. Ils nous permettent de nous redonner espoir et une raison d’être dans des moments difficiles qu’ils soient réels ou imaginaires ce qui montre leur importance. Cette envie de connaître et d’admirer toujours plus de héros est accentuée par le progrès technologique notamment au cinéma qui avec des effets spéciaux de plus en plus réussis et réaliste nous immerge dans un monde peuplé de héros.

            On comprend désormais l’importance de pouvoir s’identifier à quelque chose d’extraordinaire. En revanche, quelle place occupe l’extraordinaire dans la culture ?

           Tout d’abord, depuis quand ce besoin d’extraordinaire existe-t-il ? La meilleure hypothèse serait de dire cela aurait commencé au début de l’Humanité. La raison d’émettre cette  hypothèse est que l’homme a toujours eu une ou plusieurs croyances. À travers l’histoire, les individus ont toujours eu besoin de croire en quelque de chose de supérieur à eux expliquer ce que la science par exemple  n’a pas pu démontrer ce que l’on peut associer à une forme d’éducation. C’est le cas des divinités à travers la mythologie (grecque, romaine…) et les religions (christianisme, judaïsme…). Chaque individu peut alors s’identifier ou adorer le ou les dieux qui lui plaisent. C’est alors que nous revenons à l’idée de ligne de conduite car les hommes savent que s’ils enfreignent certaines limites, ils seront punit. De plus il y a des punitions dans les récits mythologiques et religieux que craignent les individus et les oblige à garder cette ligne de conduite : Tantale qui  donna son fils à déjeuner aux dieux et erre dans le Tartare en étant assoiffé et affamé, Arachné qui défia la déesse Athéna sur la pratique du métier à tisser et fut transformé en araignée pour son arrogance envers les dieux et aussi la peur d’arriver au Jugement Dernier après la mort et d’être conduit en enfer ayant pour une vie dans le pécher. Ces récits apportent donc une éducation à ces individus, elles montrent les limites à ne pas franchir et les punitions terribles qui peuvent suivre. On comprend donc mieux le besoin d’extraordinaire à travers ces  exemples car les humains s’inspirent de personnages n’ayant commis aucune ou très peu d’erreurs dans leur vie et qui donc n’ont jamais été punie tel que les dieux, les héros de guerre réels ou mythologiques (Georges Guinguoin ou Ulysse) et de nos  jours les héros comme Superman, Batman et Spiderman.

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