L'aîné des orphelin

En premier lieu, Faustin a un comportement qui s’associe à la réalité d’un adulte. Effectivement, le personnage de Faustin fait preuve d’une grande indépendance et refuse l’aide des autres.  Claudine veut aller visiter le ’’QG’’, mais Faustin ne veut pas d’elle et il ne veut pas qu’elle voit ou il vit : « -Nous n’avons besoin de personne. Moi en tout cas! » (p60) « Ce ne sont tout de même pas les mouroirs qui manquent dans ce pays. Tourne-toi vers ceux-là! » (p61) Par ce refus d’aide, Faustin nous présente son trait de caractère qui le lie au monde adulte. La présumée autonomie de Faustin fait un contraste avec la réalité d’un enfant. Un enfant est dépendant d’un adulte. L’enfant, lui, n’a pas peur d’aller demander de l’aide et d’aller chercher du réconfort. L’utilisation de plusieurs phrases exclamatives accentue la conviction du personnage du fait qu’il n’a pas besoin d’aide. De ce fait on peut constater un autre trait de caractère qui lui accole des comportements adultes. Faustin éprouve des désirs et des fantasmes envers Claudine. Quand le jeune homme voit Claudine, il ne voit qu’une femme qu’il désire et non la femme qui veut l’aider : « J’aurais bien aimé la griffer et une fois ma crise de jalousie assouvie, la renverser là devant tout le monde et me vautrer dans son corps. » (p61) L’extrait exprime bien les pensées perverses du protagoniste envers une femme qui veut seulement l’aider. Le fait que le petit Faustin voit seulement en Claudine une femme qu’il veut ’’culbuter’’ montre qu’il pense comme un adulte. Les fantasmes du jeune homme indiquent qu’il n’est plus dans l’innocence de l’enfance, mais bien dans la réalité du monde adulte. Donc, on constate que Faustin a un comportement qui l’associe à un adulte par son indépendance et par ses fantasmes.

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