Introduction /conclusion
Dissertation : Introduction /conclusion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Stek Frit • 3 Janvier 2016 • Dissertation • 365 Mots (2 Pages) • 3 427 Vues
Introduction :
La politesse a deux étymologies différentes : l'une du grec « polis » (qui signifie cité / état), l'autre du latin « politus » (qui signifie uni). Elle regroupe un ensemble de comportements sociaux entre individus, visant à exprimer la reconnaissance d'autrui.
La politesse a pu être considérée comme dépassée, poussant à l'hypocrisie et au mensonge. Pourtant, le savoir-vivre est l'un des piliers essentiels de la socialisation.
Les règles de politesse sont un outil indispensable pour sécuriser face à l'angoisse de l'inconnu, assurer la conciliation entre des exigences contradictoires à la vie sociale et assurer un bon fonctionnement au sein de la communauté. Elles enseignent les mots qu'il faut employer pour bien traiter les autres et indiquent comment se comporter en toutes circonstances.
Face aux autres, chacun essaie de « garder la face » en soignant son habillement, son maintien
corporel, sa façon de parler ou de se présenter.
L'apprentissage de la politesse fait également partie de ce qui relève de l'éducation.
La savoir-vivre consiste à trouver cette juste place entre le trop proche et le trop éloigné, entre le risque d'être impoli en ne manifestant pas suffisamment d'ouverture et d'attention aux autres et celui d'être gênant en imposant sa présence ou en étant trop insistant.
Si le savoir-vivre consiste bien à se comporter partout et en tout avec aisance, simplicité, spontanéité, civilité, ces principes ne sont pas immuables : ils varient selon les circonstances.
Conclusion:
La politesse est un système cohérent qui repose sur quatre principes. Il y a d'abord la sociabilité faite de bienveillance, d'attention aux autres, de convivialité, d'écoute. Il y a ensuite l'équilibre qui tend à substituer le droit et l'équité à la violence et aux rapports de force, en établissant une conciliation entre l'authenticité et le tact, l'égocentrisme et l'altruisme, le besoin d'égalité et le respect de la hiérarchie. Il y a encore le respect d'autrui qui passe par la déférence, la considération, la réserve, la retenue et l'adaptation à ce qui est différent de soi. Il y a enfin le respect de soi : s'aimer soi-même et se présenter sous une apparence digne, démontrant la manière dont on souhaite que les autres nous traitent. Loin dont d'être dévalué, le savoir -vivre.
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