Histoire de la construction de l'état

Bien souvent la presse nous laisse penser quel peut être un quatrième pouvoir au XIXe siècle. A cette époque, la presse s'est imposée comme un nouveau pouvoir remettant en cause certain modèle. La presse désigne l'ensemble des publications imprimées ou des activités journalistiques... Un tel sujet nous pousse à nous demander si '' la presse est-elle vraiment le contre-pouvoir qu'elle déclare être ? Pour cela, nous étudierons tout d'abord, dans une première partie la presse permet-elle seulement d'informer les individus et de forger l'opinion publique ou bien elle a un pouvoir certain dans le cadre d'un régime représentatif, puis dans une deuxième partie nous verrons si son influence n'est elle pas modéré, dans la mesure ou elle n 'est pas perçu de la même manière.

I- la presse permet-elle seulement d'informer les individus et de forger l'opinion publique ou bien elle a un pouvoir certain dans le cadre d'un régime représentatif.

Dans notre petit ( a ) nous verrons le service publique de contre-pouvoir, et dans notre petit ( b ) nous verrons la formation de l'opinion publique.

A - Le service publique de contre-pouvoir.

Force est alors de constater que les médias ont pris, une part croissante dans l’influence qu’ils exercent sur les autres pouvoirs, notamment l’exécutif. Aujourd’hui, il n’est pas de décision publique qui ne s’accompagne d’une interrogation sur sa communication les « éléments de langage » sont à vrai dire partie prenante de la décision, la façon dont elle sera reçue par les médias, puis celle dont ils vont la transmettre à l’opinion est constamment au cœur de la réflexion du décideur. En ce sens, assurément les médias sont un pouvoir. De la même manière que l’exécutif ou le législatif s’interrogent sur la légalité d’un texte et sur les risques contentieux encourus, ils questionnent la perception d’une décision et les risques médiatiques y afférant.

Ces médias aimeraient jouer le rôle d’un « contre-pouvoir », chargé de venir rééquilibrer les injustices et les abus.

B - La formation de l'opinion publique.

La liberté de la presse confère aux journalistes la tâche de rendre compte aux citoyens de l’activité et de la conduite des autorités en rapport avec l’exercice de leur pouvoir. La liberté d’opinion permet d’exprimer ce que l’on pense, par exemple, d’une telle conduite ou d’une telle activité, mais cette liberté-là appartient à toute personne et n’est pas réservée aux journalistes dont la responsabilité est précisément de distinguer leur rôle d’informateurs de celui de juges. La confusion entre ces deux rôles risque toujours de favoriser un état d’esprit de grand inquisiteur et de déboucher sur des procès publics violant les droits les plus élémentaires de tout « accusé » à être entendu et présumé innocent jusqu’au jugement judiciaire. C’est alors une vraie menace pour la liberté de chacun.

Nous venons de voir, la presse permet-elle seulement d'informer les individus et de forger l'opinion publique

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