Explication de texte Alain, l'homme devant l'apparence

« Penser, c’est dire non ». Voici la thèse principale qu’Alain cherche à démontrer tout au long de son texte. En effet, il met sa thèse à l’impératif, ce qui est caractéristique de la loi morale. Il montre par l’utilisation de ce mode, la nécessité absolue qu’impose cette thèse, comme un ordre. Pour lui, il y a une différence remarquable entre penser et croire. En outre, penser se rapporte à celui qui secoue la tête lorsqu’il se réveille, lorsqu’il voit le monde en face. C’est remettre en cause ce qu’il voit autour de lui, c’est-à-dire la raison. Cela, en critiquant tout, en s’opposant à ce qu’il peut prétendre voir, et donc à dire non à tout. A l’inverse, « croire », c’est dire oui à tout, c’est tout accepter, sans se poser de question. C’est ce que fait un homme lorsqu’il s’endort. Il ne fait plus attention à rien. Le fait de croire se rapporte donc à la foi. C’est donc avec ce parfait paradoxe, qu’Alain fait de l’opposition quelque chose de positif. C’est-à-dire que l’on a besoin de dire non, pour penser, pour démontrer quelque chose. Mais pour démontrer quoi ? Que le monde, que ce qui se rapporte à la politique, que ceux qui aiment réprimander les autres par la raison, n’est au final qu’apparence. Ce n’est qu’une idée toute faite que tout le monde croit. Que personne ne remet en question. En quelques sortes, les croyances sont fausses, elles sont seulement une représentation, une apparence de ce que le monde pourrait être. La prise de conscience de cela, impose la pensée, et rompt le simple fait de croire. Cette prise de conscience combat contre la foi en se séparant de celle-ci. C’est la recherche de la vérité. Pour Alain, il n’y a pas d’autre combat que de faire la différence entre penser et croire, entre réfléchir et tout accepter et que de rechercher la vérité. C’est seulement lorsqu’il prend conscience de cette position, qu’il se sent esclave du monde, obligé de croire à tous ce qu’on lui impose. Avant, il ne cherchait pas plus loin que l’apparence des choses de l’univers, c’est pourquoi il s’est retrouve piégé dans un monde de représentations et de croyances, comme tous les êtres de la planète. Il s’est retrouvé contrôlé par ce qu’il a cru, pour ce à quoi il a dit oui. Mais, de par sa prise de conscience, par ses pensées, par sa prise de recul sur sa position dans le monde et sur ses réflexions, tout ce qu’il croyait être raison, s’est retrouvé faux. C’est pourquoi réfléchir, c’est nier ce que l’on croit. C’est voir plus loin que ce que l’on voit, plus loin que le simple monde où nous pensons vivre. C’est rejeter la foi donc rejeté la raison qui n’en ai pas, au profit d’une autre vérité. C’est une vérité seulement apparente, cru par tout le monde, qu’Alain nie en pensant. Penser serait donc dire non aux croyances inculper par le monde, la politique. C’est démontrer que nous vivons dans un monde d’apparence et de fausse vérité.

Le fait de ne faire que de croire, c’est le mélange de fausse vérité. L’homme se perd dans ses croyances. Mais lorsque celui-ci ne fait que penser, il se rend compte que tout est faux, et doute de tout. L’apparence n’est donc rien face à la pensée. En effet, toutes les choses que nous pensons voir sont seulement représentations. Nous croyons voir quelque chose, mais nous ne voyons pas la vérité. Nous ne voyons que des assemblages d’atomes auxquels nous avons associées des croyances qui priment sur la vérité. C’est en s’interrogeant sur chaque choses que l’on peut distinguer ce qui se trouve derrière l’apparence et ce qui est vrai. Quelqu’un qui dit non, pourra aller à la recherche de la vraie vérité, et ne se soumettra pas à l’apparence. Comme le sous-entend Alain, un chercheur, c’est quelqu’un qui veut éclairer la vérité en levant son abat-jour. C’est un homme qui sait dire non aux représentations données et aux croyances apportées. Dire non, c’est donc aussi la recherche. Par exemple, les astronomes, comme le cite Alain, avec l’avancé scientifique, des moyens toujours plus avancées et du temps, ont puent reculés et mettre une distance sur la lune, et le soleil qui pourtant

...