Dissertation existence dans les vanités
Dissertation : Dissertation existence dans les vanités. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ALexH2611_ • 3 Février 2020 • Dissertation • 1 222 Mots (5 Pages) • 1 020 Vues
Pour le vendredi 11 Octobre 2019 Alexandre Haller
2°5
DISSERTATION : Les textes vus dans la séquence donnent-ils une vision optimiste ou pessimiste de l’existence ?
Ces textes peuvent donner une vision optimiste de l’existence. Tout d’abord, dans de nombreux poèmes, les poètes, suivant leurs croyances, développent l’hypothèse qu’il y ait un repos éternel bien mérité et donc une « seconde vie » après la mort : Ronsard disait par exemple ‘’Je serais sous la terre, et fantôme sans os ; par les ombres myrteux je prendrais mon repos ‘’ référence aux bois myrteux du champ des pleurs, lieu de séjour des victimes de la passion amoureuse.
Les œuvres du chapitre nous donnent aussi une belle vision de l’amour : l’amour éternel. En effet, François Maynard nous contait dans son poème ‘’La belle vieille’’ : « Amour et la nature admirent la durée du feu de mes désirs et du feu de tes yeux ». Cela nous montre bien que Maynard l’aimera toujours, même quand il sera mort, et il l’aimera toujours même si elle mourrait avant lui, comme nous le montre la dernière strophe : « Si je voyais la fin de ton âge ; ma raison tomberait sous l’excès de mon deuil ; je pleurerais sans cesse un malheur si funeste ; et ferait jour et nuit l’amour à ton cercueil », et le dernier ver nous le montre plutôt bien. Ces poètes auraient aimé vivre avec leur bien-aimée depuis longtemps, et c’est ce qui nous amène au troisième et dernier point, les leçons d’épicurisme.
Ainsi, les poètes nous donnent une leçon d’épicurisme à la fin de leurs œuvres : Ronsard dit à Cassandre dans « Mignonne, allons voir si la rose » : ‘’Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse fera ternir votre beauté ‘’, ou encore dans « Sonnets pour Hélène » : ‘’Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie ‘’. Dans son « Ode du premier jour de mai », Jean Passerat s’adresse lui aux jeunes qui ont toutes la vie devant eux : « Laissons ce regret et ce pleur à la vieillesse ; Jeunes, il faut cueillir la fleur de la jeunesse ». Ces poètes nous invitent ainsi à profiter de notre vie, de l’existence, car seul aujourd’hui existe : demain n’existe pas encore, et hier n’existe plus.
Mais ces textes peuvent aussi donner une vision pessimiste de l’existence car, premièrement, ils expriment notre angoisse face à la fuite du temps. De nombreux auteurs que nous avons étudiés utilisent ce thème. Par exemple, Chassignet base son texte sur la durée limité de la vie, où il nous conte une scène macabre d’un « corps mangé de vers ». Maynard, lui, s’inquiète à l’idée que sa bien-aimée l’oublie un jour, une fois qu’il sera mort. D’autres poètes, comme Jean de Sponde, compare le monde à une multitude d’illusions, où la seule certitude serait qu’un jour, notre fin et donc la mort viendra. Les œuvres étudiés dans la séquence, comme la mosaïque « Tête de mort avec les attributs du mendiant et du Roi », datant de l’antiquité, ou « Lettrine D » de Matteo da Milano utilise aussi l’attribut allégorique le plus connu de la mort, à savoir la tête de mort. Cela montre donc le pessimisme de ces poètes, qui sont souvent, dans les textes que nous avons étudiés, des amoureux qui ne sont pas aimé en retour.
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