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Dissertation : Pensez-vous que la littérature soit une bonne arme pour dénoncer des inégalités et défendre une cause?

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Par   •  26 Mai 2013  •  Dissertation  •  1 137 Mots (5 Pages)  •  2 808 Vues

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Dissertation : Pensez-vous que la littérature soit une bonne arme pour dénoncer des inégalités, défendre une cause ?

La littérature est utilisée par certains écrivains, de toutes époques confondues, comme un outil. Elle leur permet notamment de dénoncer des inégalités et de défendre des causes par le biais de l'argumentation.

Les auteurs de ce corpus ont « pris leur plume pour une épée » (Jean-Paul Sartre, Les Mots, 1964). Est-il possible de défendre des causes ou de dénoncer des inégalités par le biais de la littérature ?

Dans certains cas, la littérature prend un rôle important dans la dénonciation de certaines inégalités et des abus humains, cependant elle peut parfois être mal interprétée par le lecteur et dans ce cas fausser la compréhension du texte et parfois elle est même remplacé par d'autres moyens de communication.

Il est vrai que la littérature est un moteur pour dénoncer des inégalités ou des abus envers l'espèce humaine. Dans ce cas, les auteurs se sont battus pour un seule et même cause, la dénonciation de l'esclavagisme. Dans le texte de De Jaucourt, l'article « Traite des nègres » extrait de l'Encyclopédie (1751 – 1766), on constate clairement l'opinion de l'auteur sur l'esclavagisme, il est contre et en affichant ses pensées, il s'expose à certains risques car à l'époque l'esclavage des noirs et perçu comme quelque chose de tout à fait normal. Les termes qu'il emploie montrent bien qu'il est pour et non contre la liberté des hommes. Lorsqu'il parle des esclaves noirs, il utilise des termes comme « ces malheureux » (l.2), « ces infortunés » (l.18). Ils permettent au lecteur de bien se rendre compte que De Jaucourt est du coté des esclaves, qu'il écrit cet article en leur faveur et qu'il essaie tant bien que mal de défendre leur cause. En plus de parler des « nègres », il énonce également l'esclavage en lui même, il le qualifie de « négoce qui viole la religion, la morale, les lois naturelles, et tous les droits de la nature humaine » (l.3-4), et le traite également d' « inhumanité manifeste » (l.22). Et pour finir, il parle ds esclavagistes en disant que malgré leur statut social, ou quoi que ce soit qui les rendraient supérieurs, ils n'ont en aucun cas le droit de vendre des êtres humains à leur guise, il ne dispose d'aucun droits sur leur liberté. On troue cela dans le texte lorsque De Jaucourt dit : « Les rois, les princes, les magistrats sont points les propriétaires de leurs sujets, ils ne sont donc pas en droit de disposer de leur liberté, et de les vendre pour esclaves ». (l.11-12)

Pour le texte de Voltaire, extrait du chapitre dix-neuf de Candide (1759), la dénonciation est toujours la même. Ce texte suit directement le passage ou Candie et Cacambo se trouvent dans le pays d'Eldorado, la ou tout est bien. C'est à leur sorti qu'il tombe sur un « nègre » allongé sur le sol avec une main et une jambe en moins. Lorsque l'on a connaissance de l'œuvre intégrale de Candide, le contraste entre les deux mondes est tel qui amène le lecteurs à tout de suite se révolter contre l'esclavagisme. L'auteur rend son personnage triste à la vu du « nègre »et cela provoque les mêmes sentiments chez le lecteur. Les deux sont indignés par le comportement des esclavagistes, M. Vanderdendur en l' occurrence. Il est même dit dans le texte que Candide entre de la ville

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