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1. Analyse des documents et extraction des idées à retenir.

1.1.

Le document n°1 est un article informatif de Benoît Hopquin paru le 13 Octobre 2006 dans le journal le Monde. Benoît Hopquin retrace la migration des jeunes clandestins, envoyés par leur parent, du Sénégal vers les îles Canaries.

En-dessous du titre nous trouvons une carte géographique représentant le sens des traversées des immigrés. Cette carte permet aux lecteurs de mieux se repérer et de mieux comprendre le sujet abordé.

L’auteur y décrit, de manière très objective, les différentes raisons de ces immigrations clandestines à travers le témoignage de trois jeunes garçons sénégalais.

Il explique que les enfants africains sont envoyés par leur parent pour travailler, souvent illégalement, dans les pays Européens afin de les soutenir financièrement car la pauvreté est très présente au Sénégal.

Benoît Hopquin révèle les conditions difficiles de la traversée en pirogue qui peut parfois être mortelle pour ces jeunes clandestins. Tous les enfants décrivents des voyages longs, éprouvants, effrayants, dangereux, mortels. La faim, la soif, la peur et pourtant le nombres de ces mineurs clandestins ne cesse d'augmenter. Les familles continuent d'envoyer leurs enfants, avec tout l'espoir que cela induit et toute la charge que cela met sur leurs épaules. Les enfants continuent de vouloir aider leurs parents coûte que coûte.

Une fois arrivé aux Canaries, ces enfants sont recueillis à l’école du Hogar, qui était auparavant une maison de redressement, où ils recevront un enseignement car les enfants mineurs ne peuvent travailler avant leur majorité, ce que souvent les parents ignorent. Mais ils savent que les lois de l’archipel interdisent l’expulsion des mineurs.

L’affluence massive de ces jeunes a rendu toutes les structures supeuplées, c’est pourquoi des accords ont été passé avec d’autres gouvernements provinciaux et quelques mineurs pourraient y être envoyés pour essayer de désengorger les structures.

Néanmoins, malgrés des pronostiques plus qu'inquiétants, il n'en reste pas moins une note d'espoir pour ces enfants. Car, se heurtant une fois de plus à une difficulté supplémentaire, celle de la réalité de la vie occidentale avec ses lois et ses règlements pour le droit des enfants, ces jeunes clandestins au départ en proie à un sentiment de culpabilité, car ne pouvant aider leurs familles, finissent par entrevoir un autre avenir, une autre façon de réussir, celle de l'éducation.

1.2.

Le second document est une photographie de type descriptif prise par Elisabeth Deliry Antheaume en 1998. Cette photo représente un morceau de fresque qui a été réalisé par des enfants d’une école de primaire du Cap.

L’idée directrice de ce dessin est de montrer de quelle manière les jeunes enfants voient-ils les droits des enfants.

Différentes idées peuvent être extraites de ce dessin.

Tout d’abord, nous pouvons diviser ce dessin en deux parties :

• La partie droite symbolise le droit à l’enfance : les enfants veulent une enfance joyeuse et non une faite de violence, d’abus ou d’emprisonement comme on peut le voir avec les différentes inscription qui s’y trouvent : « say no to children abuses » : dites non au viol des enfants et « keep children out of jail » : ne laissez pas emprisonner les enfants. Ce qui ressort des ces inscriptions, autre que le message claire sur les abus sexuels et l'emprisonnement, c'est la liberté de parole, la libre expression, c'est une position forte des enfants face à ces fléaux. Comme un slogan publicitaire, les enfants interpellent le passant.

• A gauche, nous trouvons une représentation qui symbolise le droit à l’éducation, aux études mais également l’accès aux nouvelles technologies (le dessin d'un enfant assis à un bureau et devant ce qui se rèvèle être un ordinateur). Cet élément important de la fresque, par sa taille, peut témoigner de l'importance de ce qu'il représente. Il y a également le souhait d’être protégé par les adultes avec l’inscription « stop abusing children » : arrêtez d'abuser sexuellement des enfants.

Enfin et pour finir, ce que nous pouvons également relever, c'est la gaité de ce dessin. Un gros soleil en fond qui éclaire la fresque, des fleurs, des personnages souriants, des couleurs vives. Ces dessins évoquent de la joie. La joie de pouvoir s'exprimer librement, la joie de vivre dans un pays transformé politiquement et plus enclin à un avenir meilleur...Ce qui est sûre c'est que ce choix de couleurs, de formes, confirme l'idée de l'espoir, de la détermination de ces enfants remplis d'optimisme.

A travers ce dessin, ils expriment leur envie d'une meilleure qualité de vie que ce soit au niveau éducatif qu'au niveau financier et matériel.

1.3.

Le troisième document est un article de presse de type informatif écrit par Frédéric Strauss, critique cinéma, paru en septembre 2006 dans l’hebdomadaire le Télérama. . L'article est accompagné d'une photographie extraite du film et assortie d'un petit commentaire explicatif sur le personnage mis en scène.

L'auteur résume l'histoire d'un film de 1978, "la petite", portant sur le thème de la prostitution infantine dans les maisons closes américaines, plus particulièrement de la nouvelle Orléans en 1917.

Concernant l'article, s'il commence par présenter brièvement le réalisateur du film (Louis Malle) et les conditions de sa sortie en salle, trés vite il fait place à une critique de la crauté du milieu de la prostitution pour les enfants.

Ainsi, selon Strauss c'est en toute simplicité que le cinéaste dénonce la "normalité" de la vie de cette petite prostituée. A travers la scène décrite de la vente aux enchères, qui relègue la petite fille et sa virginité au statut de marchandise, l'auteur pointe du doigt deux problèmes sous-jacents, le besoin d'argent et l'influence de l'entourage. En effet, comme le souligne F.Strauss c'est la mère qui "initie" sa fille à la prostitution.

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