Devoir 2 Economie / Droit - 1ere année BTS Communication - CNED: la croissance de l'Afrique
Dissertation : Devoir 2 Economie / Droit - 1ere année BTS Communication - CNED: la croissance de l'Afrique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lesvisque • 15 Juin 2017 • Dissertation • 2 222 Mots (9 Pages) • 6 200 Vues
DEVOIR N°2 - Économie / Droit
PARTIE 1 - Économie - La croissance de l’Afrique
Introduction
Le continent Africain est en plein développement avec près de 6% de croissance par an en moyenne depuis 2000, ce qui peut radicalement changer l’aspect du monde au cours de notre siècle.
La croissance économique est l’accroissement sur une courte ou une longue période des quantités de biens et services produits dans un pays. La croissance économique est généralement mesurée année après année.
La présente note de synthèse permet d’exposer les différents facteurs de cette croissance africaine. Elle étudie successivement les différentes raisons pour lesquelles les investisseurs étrangers choisissent de s’implanter en Afrique et l’incidence attendue et effective des IDE sur la croissance africaine. Enfin, nous verrons que malgré la croissance économique, l’Afrique conserve un retard dans le développement humain.
I - Les facteurs de la croissance africaine
L’Afrique est un continent en pleine croissance. Quels sont les facteurs qui explique cette croissance ? Le premier facteur à prendre en compte, c’est la démographie. La croissance démographique africaine est la plus rapide au monde (un pays comme le Nigeria pourrait avoir plus d’habitants que l’Inde à la fin du XXIe siècle).
Plusieurs moteurs ont soutenu la croissance africaine : la hausse de l’investissement et de l’épargne, l’accélération des exportations, l’amélioration du cadre juridique et réglementaire puis la demande des consommateurs issue d’une nouvelle classe moyenne.
De plus, le continent africain a pour projet de faire d’énormes efforts structurels : investissement en capital humain, instauration d’un cadre réglementaire et d’un environnement économique transparents, investissements matériels et immatériels, amélioration des infrastructures (transport, routier, ferroviaire, portuaire, système d’alimentation en énergie, technologie d’information et communication).
Le progrès technique joue un rôle essentiel dans la croissance car il la pérennise. Il résulte principalement de l’investissement dans l’innovation et la formation.
Un meilleur environnement macroéconomique et un climat d’investissement faciliteraient la création de plusieurs emplois rémunérés et salariés, la qualité de l’offre de main-d’oeuvre est également un facteur important.
II - Analyser les raisons pour lesquelles les investisseurs étrangers choisissent de s’implanter en Afrique puis l’incidence attendue et effective des IDE sur la croissance africaine
Le continent africain présente un fort intérêt stratégique pour les investisseurs étrangers. L’IDE (les investissements directs à l’étranger) est l’acquisition ou la création d’une entreprise à l’étranger pour exercer une influence significative. On parle d’IDE dès lors qu’un investisseur est au minimal égal à 10% du capital de l’entreprise investie.
Pour quelles raisons les investisseurs étrangers choisissent de s’implanter en Afrique ?
Ce sont tout d’abord les ressources naturelles du continent qui attire les investisseurs étrangers : les ressources en minerais, en bois et en hydrocarbures. Ensuite, il y a aussi la forte croissance de la demande qui intéresse les investisseurs étrangers, qui sont en quête de nouveaux marchés. Grâce à 10 années de croissance, les Africains connaissent une amélioration de leur pouvoir d’achat, puis, en parallèle, l’urbanisation rapide des populations alimente la demande de biens et services.
Par exemple, le continent africain n’étant pas beaucoup développé dans le secteur de la télécommunication, plusieurs investisseurs s’installent dans les pays encore peu équipés comme la République démocratique du Congo, ou dans les pays très peuplés comme le Nigeria. À l’affut de nouveaux marchés, les opérateurs de mobiles des pays développés ont les yeux rivés vers l’Afrique. Dans le cadre du secteur cosmétique, la forte croissance économique a permis l'émergence d'une nouvelle classe moyenne de plus de 300 millions d'habitants en Afrique subsaharienne qui consomme ce type de produits. Le groupe français l'Oréal compte vendre en 2014 environ 170 millions de produits en Afrique.
Cependant, quelles sont les incidences des IDE sur la croissance africaine ?
Ces IDE sont de puissant levier pour la croissance africaine, une source importante de rentrées fiscales pour les États africains puis une source de création de nombreux emplois. Les IDE révolutionnent le fonctionnement des marchés.
Cependant, les IDE n’ont pas toujours des incidences positives sur le continent africain. Deux préalables s’imposent : la diversification des investissements, amorcée dans l’industrie manufacturière et dans le secteur de l’information et des communications, puis, l’intégration durable de la main-d’oeuvre locale, il existe déjà un risque de révolte d’une population de plus en plus nombreuse et jeune, et en mal d’emploi.
III - La croissance économique africaine : retard dans le développement humain
Malgré sa croissance économique, l’Afrique conserve un retard dans le développement humain. Premièrement, ces populations connaissent souvent des taux de scolarisation et de qualification parmi les plus bas du monde (en particulier en Afrique subsaharienne). L’éducation n’est pas la seule dimension critique, mais nous pouvons aussi y trouver la santé et la maturité (le travail des enfants mine intrinsèquement la qualité de la main-d’oeuvre, en étouffant les opportunités scolaires et en compromettant la santé).
Les économistes de l’ONU ont élaboré un indicateur de développement humain (IDH). Les éléments pris en compte dans le calcul sont : le PIB par habitant, le niveau d’éducation, le niveau sanitaire puis l’espérance de vie. Son évolution permet d’apprécier l’amélioration des conditions de vie d’un pays. Plus l’indice se rapproche de 1 plus le pays est développé. Ici, nous pouvons voir des inégalités entre plusieurs pays : l’IDH de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Nigeria, du Cameroun puis du Congo est inférieur ou égal à 0.5. L’IDH mondial est de 0.7, cependant, nous pouvons voir des pays comme la Roumanie, la France puis les États-Unis, qui eux ont un IDH supérieur à l’IDH mondial.
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