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CAS DIM management

Étude de cas : CAS DIM management. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Avril 2020  •  Étude de cas  •  1 367 Mots (6 Pages)  •  785 Vues

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Cas DIM

PARTIE 1 : Qualifier les besoins de financement :

L’arrivée de Sun Capital Partners en 2006 a permis une restructuration du groupe : il passe d’une organisation par marque à une organisation par métier : ce qui simplifie largement le processus de fabrication et la gestion en général puisque les procédés de production sont les mêmes. De plus, en 2013, suite à l’arrivée de cet actionnaire, le process s’est automatisé (projet à 1.4 millions d’euros) : les différentes étapes sont pilotés et programmables depuis un système informatique ce qui implique une meilleure qualité et un meilleur rendu des couleurs. Il génère aussi des économies sur les dépenses énergétiques et des meilleures conditions de travail pour le personnel.

Il existe deux types d’investissement nécessaires à la survie et à la compétitivité de l’entreprise :

l’investissement matériel qui sont des créations d’unités de production ou acquisition d’unités existantes à travers des investissements de renouvellement (remplacer les équipements usés), les investissements de capacité (pour augmenter la capacité de production) ou les investissements de productivité (rendre l’outil de production plus efficace en y intégrant des progrès technique)

L’investissement immatériel (achats de biens incorporels)

Les investissements réalisés par DIM Autun ont permis d’améliorer le système de production grâce à un matériel de pointe. Cela correspond donc à un investissement de productivité.

Le besoin de financement est divisé en deux éléments : le premier est lié à l’investissement qui permet d’identifier les risques de financement à long terme (le fonds de roulement net global) et le deuxième représente l’expression du besoin de financement spécifique au cycle d’exploitation (le besoin en fond de roulement).

Dans le cas de DIM, l'investissement de 1.4 million d’euros constitue un investissement permettant au site de production d’être automatisé : cela correspond au fonds de roulement net global qui c’est un investissement long terme. Cet investissement permet d’économiser les dépenses énergétiques du site de production ce qui correspond à un besoin en fond de roulement. En effet, ces dépenses appartiennent à la trésorerie de l’activité courante.

Le fonds de roulement net global (FRNG) correspond à l’excédent de ressources stables, une fois le financement des emplois permanents effectués. Un FRNG inférieur à zéro permet de financer le cycle d’exploitation et de faire face à un imprévu. C’est le financement de l’activité sur du moyen et long termes en lien avec le développement de son outil de production, dépend des stratégies mises en place par les concurrents, de l’évolution technologique et des attentes quantitatives et qualitatives de la demande. Le fonds de roulement net global est donc indispensable pour une entreprise puisqu’il permet de développer son activité de production en utiliser des technologies de pointe afin de s’adapter le mieux et le plus rapidement possible à la demande.

Un BFR négatif signifie pour une entreprise qu’elle est en bonne santé financière et qu’elle dispose de suffisamment d'argent pour être capable d'honorer ses dettes de court terme.

Dans le tableau présentant l’évolution sur trois ans du BFR de DIM, on observe qu’il est négatif sur les trois années mais qu’il a fortement augmenté entre 2012 et 2013 : il passe de - 5.31% à - 2.44%. Parallèlement, l’endettement a diminué en passant de 71% à 63% entre 2012 et 2013 avec un pic en 2011 à 92%. L’observation que l’on peut en tirer est la suivante : plus le BFR est faible, plus l’endettement diminue rapidement. En effet, entre 2011 et 2012, le BFR était passé de - 3.98% à -5.31% ce qui a permis à l’endettement de diminuer de 21% alors qu’il a seulement diminué de 8% entre 2012 et 2013.

De plus, le BFR est suffisant pour tenir la durée du cycle d’exploitation qui est de 60 jours.

Le cycle d’exploitation correspond à l’ensemble des opérations, de l’achat des marchandises, matières premières, fournitures, à la vente des produits finis, ayant pour visée l’obtention d’un bénéfice. Il est donc générateur de coûts que l’entreprise doit financer en attendant d’encaisser les sommes correspondants à la vente des produits.

L’entreprise de textile interrogée explique que ses produits sont fabriqués en t+1, les clients sont livrés et les sous-traitants sont payés en t+2, les fournisseurs sont payés

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