A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire ?
Dissertation : A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar seb316 • 12 Septembre 2019 • Dissertation • 821 Mots (4 Pages) • 1 074 Vues
D Sujet de dissertation critique
A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire ? Discutez.
Thèse :
Argument 1 : Dans les deux œuvres, la mort semble la fin.
Sous-argument 1 : les deux extraits évoquent un sentiment d’enfermement.
Sous-argument 2 : Pour les deux auteurs, le futur est sombre et les conduisent à la mort.
Antithèse :
Argument 2 : les deux poètes ne traitent pas le thème de la même manière puisqu’ils représentent la fatalité d’une façon différente.
Sous-argument 1 : Saint-Denys Garneau représente la fatalité par l’image d’un oiseau dans sa cage.
Sous-argument 2 : Alain Grandbois représente la fatalité par l’homme lui-même.
Synthèse :
Argument 3 : Les deux poètes vont tous deux dans la même direction dans leur œuvre, soit la mort
En premier lieu, les poètes des deux extraits évoquent un sentiment d’enfermement qui les dirigera vers la mort. D’abord Saint-Denys Garneau montre cette impression d’emprisonnement dans son poème. En effet, il affirme que « L’oiseau dans sa cage d’os c’est la mort qui fait son nid » (v.4-5). Cette métaphore de l’oiseau prisonnier de sa cage montre son sentiment d’enfermement. Pris au piège dans sa cage d’os, l’auteur nous fait sentir que cet emprisonnement le conduira vers la mort. Dans le poème d’Alain Grandbois « ô tourments », l’auteur nous présente une situation similaire à l’œuvre de Garneau. Grandbois exprime les tourments, qui semblent le hanter. Les tourments exprimés par l’auteur semblent le pousser à la solitude, allant même jusqu’à creuser la fausse où il périra. Grandbois décrit ceci par la phrase « Ô vous pourquoi creuser cette fausse mortelle. » (v.29) Pour lui, la mort semble inévitable. Ensuite, les deux poètes voient le futur d’un œil sombre et lugubre. Saint-Denys Garneau affirme « il ne pourra s’en aller qu’après avoir tout mangé mon cœur, la source du sang avec la vie dedans » (v.21-23). On voit que l’auteur est au courant de ce qui l’habite. L’auteur ajoute « Il aura mon âme au bec. » (v.24) Il entend que l’oiseau le contrôle et qu’il portera l’auteur vers la mort. L’usage du futur simple nous démontre une projection qui poussera le sujet vers une mort certaine d’où le fait d’un futur sombre sans espoirs. Grandbois projette aussi son futur vers la fatalité inévitable. En effet, il affirme : « Et nous serons comme des tombes sous la grâce des jardin » (v.35-36) Ici aussi, l’utilisation du futur simple nous projette dans un futur sombre où la mort décrite par la tombe est incontournable. Pour nos deux œuvres, leur futur les conduit vers la mort qui semble vraisemblablement la fin.
En deuxième lieu, Garneau et Grandbois ne traitent pas le thème de la fatalité de la même manière puisqu’ils la représente d’une façon différente. De son côté, Saint-Denys Garneau
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