Étude des paratextes (14 points)
Commentaire de texte : Étude des paratextes (14 points). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MissParamount45 • 2 Décembre 2015 • Commentaire de texte • 1 514 Mots (7 Pages) • 999 Vues
CULTURE G DEVOIR 1
1. Étude des paratextes (14 points)
1.1. Dans le premier document, relevez et identifiez précisément tous les éléments du paratexte en indiquant leur fonction, c’est-à-dire les informations qu’on peut en déduire avant même de lire le texte de prévert. Vous pouvez organiser votre réponse en distinguant les renseignements qui concernent la provenance ou l’auteur de ceux qui ont trait au contenu.
Le paratexte du document 1 nous apprend plusieurs choses. L’auteur du texte est Jacques Prévert, célèbre poète. Nous pouvons donc en déduire que le texte est un poème. Ce poème a été écrit en 1934 et publié dans le recueil Paroles. Enfin, Jacques Prévert dédie ce poème à Marianne Oswald, une amie, comme nous l’indique la note située en-dessous du poème.
Avant le texte, se trouve une introduction. Elle est relativement importante puisqu’elle nous permet de comprendre sur quoi est basé le poème de Jacques Prévert. Ainsi on sait qu’il s’agit d’une évasion de jeunes délinquants de la maison de redressement de Belle-Île-en-mer, survenue en août 1934 et de la « chasse aux enfants » qui a suivie. Cette introduction nous présente également l’auteur, Jacques Prévert et nous en dit un peu plus sur ces pensées : il défend les plus faibles contre les plus forts.
1.2. Effectuez le même exercice sur le paratexte du document 2.
Le paratexte du document 2 nous apprend également diverses choses. L’auteur est Jacques Bourquin. Le texte a été publié en juin 2002 dans Le Monde Diplomatique, un mensuel. Ce texte est donc un article.
Comme pour le document 1, une introduction précède l’article. Elle nous permet de cerner le contexte qui est alors la création, en 2002, de centre fermés pour les adolescents, annoncée par Nicolas Sarkozy, Ministre de l’Intérieur, et Luc Ferry, Ministre de l’Education.
2. identification des genres, des types et extraction du propos directeur (12 points)
2.1. Reprenez le premier document (uniquement le poème de Prévert, doc. 1. sans la présentation du texte et de l’auteur), en une seule phrase, identifiez son genre et le type auquel il appartient. Dans une seconde phrase, cernez son propos directeur, c’est-à-dire exprimez l’essentiel de son contenu. Vous veillerez à être très précis sur les lieux et époques concernés.
Le document 1 est un poème de type narratif, écrit en 1934 par le poète Jacques Prévert. Dans ce poème, Prévert raconte la chasse à l’enfant qui s’est déroulée après l’évasion de plusieurs jeunes délinquants d’une maison de redressement en août 1934 à Belle-Ile-en-mer où ils étaient maltraités.
2.2. Vous ferez le même exercice pour le document 2.
Le document 2 est un article de type informatif de Jacques Bourquin publié en juin 2002 dans le mensuel Le Monde Diplomatique. Dans cet article, Bourquin nous informe de l’évolution au fil du temps de la législation et du regard porté sur les jeunes délinquants entre 1830 et 2002 en France.
2.3. Vous ferez le même exercice pour le document 3.
Le document 3 est un article de type informatif d’Emmanuelle Bouchez publié en septembre 2006 dans l’hebdomadaire Télérama. Dans cet article, Emmanuelle Bouchez nous fait le résumé d’un téléfilm appelé Les Vauriens, qui raconte l’histoire d’un jeune garçon envoyé au bagne au XXe siècle ainsi que ses conditions de vie.
3. Sélection d’idées dans un document (14 points)
D’après le document 2, quelles sont les différentes étapes historiques du rapport éducation-répression ? Attention ! Vous devez reformuler les étapes retenues dans un langage personnel. il faut donc bannir les citations ou le « recopiage » du texte initial et, bien sûr, tout rédiger.
D’après le document 2, à partir de 1860, les enfants vagabonds se voient coller une étiquette de criminels. Leur éducation n’a alors plus aucune importance, tout ce qui importe est la discipline. L’Etat créé de nombreuses colonies pénitentiaire où les enfants et adolescents délinquants sont enfermés et isolés pendant des années. Le mot d’ordre est la « soumission » de l’enfant. Au fil des années, le dressage et les châtiments gagnent en dureté. Plus l’enfant délinquant se rebellera, plus son dressage sera dur. Les enfants les plus difficiles sont envoyés à l’armée.
Cette image de criminel perdure jusqu’en 1912 où la législation commence à évoluer. En effet, 1912 voit la création du premier tribunal pour mineurs sous la IIIème République, qui accorde une grande importance à l’éducation. Cela ne change rien quant aux conditions de vies et méthodes utilisées dans les maisons de redressement qui sont alors qualifiées de « bagnes » par le journaliste Louis Roubaud.
En 1934, éclate une révolte à Belle-Ile-en-mer dont l’évasion de plusieurs enfants. Ces évènements ont débouchés sur des campagnes de presses, dirigées par Alexis Danan. Cela a porté ses fruits puisqu’un an après, le vagabondage des mineurs est dépénaliser et des mesures d’assistance et d’éducation sont mises en place pour aider les mineurs délinquants.
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