Relevé des figures de style de Melancholia
Cours : Relevé des figures de style de Melancholia. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cooltre • 14 Mai 2017 • Cours • 569 Mots (3 Pages) • 24 489 Vues
I.1 :
- Vers 1 : antithèse « tous » et pas « un seul ». En fait tous ces enfants devraient rire.
- Il décrit à l’état physique des enfants en insistant sur leurs mauvaises santé « que la fièvre maigrit; quelle pâleur ! » et sur leurs fatigues « bien las ; rachitisme ! ».
I.2 :
- Vers 4 et 7 : Anaphore de l’adverbe « sous » : « sous des meules », « sous les dents », qui montre que les enfants sont dominés.
- opposition de la faiblesse des enfants (« Accroupis sous les dents d’une machine sombre » (vers 7) ) à la puissance des machines (« Monstre hideux » (vers 8) ) . Ce qui montre que les enfants vivent l’enfer.
I.3 :
- L’auteur emploie de même des adverbes de temps qui montre que le travail dure « éternellement » avec le « même mouvement ». Le travail est donc dur, pénible et répétitif.
- Les enfants « ne comprennent rien à leur destin, hélas » (Vers 14) car ils demeurent impuissants contre ceux qui les exploitent.
II.1 :
- Vers 12 : "O servitude infâme imposée à l'enfant !", le point d'exclamation montre la colère de l'auteur envers le travail obligatoire imposé aux enfants.
- Vers 32 : « O Dieu ! qu’il soit maudit au nom du travail même » : paradoxe du « Dieu (…) maudit », car Dieu devrait être bienfaisant, tout comme le travail qui devrait être destiné seulement aux adultes
II.2 :
- Au vers 1 et 3 : L’auteur interroge (« Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? ») puis répond (« Ils s’en vont travailler quinze sous des meules ? »), ce qui montre que ces enfants ne devraient pas aller à l’usine.
- Gradation croissante concernant cet univers infernal « prison (vers 6), bagne (vers 9) et enfer (vers 9)», ce qui montre que les enfants sont emprisonnés pour travailler.
III.1 :
- Les enfants sont employés par des adultes pour le profit de « travailler quinze heures sous les meules, de l’aube au soir » (vers 4-5). Les enfants sont donc des machines « qui produit la richesse en créant la misère » (vers 23).
- Les adultes s’enrichissent en rendant les enfants malheureux « Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre, / Qui produit la richesse en créant la misère » (Vers 23-24).
III.2
- Vers 7-8 : métaphore de la « machine sombre » qui est assimilé à un « monstre hideux ». Cette métaphore vise à dénoncer l’horreur des conditions de travail des enfants et à souligner le caractère effrayant des machines à leurs yeux.
- Aux vers 25-26 (« qui donne, en somme, / Une âme à la machine et la retire à l’homme ») paradoxe âme-machine.
III.3 :
- L’auteur met en avant les conséquences que peut entraîner ce travail injuste « et qui ferait d’Apollon un bossu et de Voltaire un crétin
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