RIN 2013 TN2

TRAVAIL NOTÉ 1

Feuille d’identité

Nom        Dubé                Prénom        Samantha        

Numéro d’étudiant        18262501                Trimestre        Hiver 2019        

Adresse        7140 chemin de Chambly. App 11, St-Hubert, Qc        

                     Code postal        j3y3r5        

Téléphone        Domicile                             Travail                     

        Cellulaire        438-396-6628        

Courriel        dube.samantha@univ.teluq.ca        

Nom de la personne tutrice         Professeur responsable: Diane-Gabrielle Tremblay        

Date d’envoi        08/05/2019        

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Réservé à l’usage de la personne tutrice

Date de réception                             Date de retour                     

Note                     

Au cours des dernières années, les études au Québec se sont penchées sur l’intensification du conflit entre emploi et famille. Ce conflit est un manque de temps qui oblige les parents à faire des choix : sacrifier le travail, sacrifier les enfants, la vie amoureuse ou bien sacrifier les temps de loisirs. Il arrive souvent que le choix s’arrête sur l’abandon du temps que l’on s’accorde pour soi, pour les activités sociales. Au Canada, on évalue que trois millions de personnes souffriront d’un burn-out au cours de leur vie.^[1] L’accroissement du nombre de femmes sur le marché du travail a créé une nouvelle réalité qui force les entreprises ainsi que le gouvernement à s’ajuster. La relation emploi-famille est un conflit bien réel et nous tenterons ici de mettre en lumière son évolution au cours des dernières années, les facteurs qui amplifient ce conflit, les raisons qui ont amené les types d’emplois atypiques, ainsi que certaines solutions envisageables.

Évolution de la relation emploi-famille

La relation emploi-famille a toujours été existante, mais c’est seulement au cours des dernières années que nous avons réalisé qu’elle était interdépendante. Avec l’entrée des femmes sur le marché du travail et la redéfinition des rôles entre hommes et femmes, le lien entre ces deux sphères s’est renforci. La vie familiale encaisse les conséquences des évènements qui arrivent au travail et, inversement, le monde du travail subit de plus en plus les difficultés que vivent les familles.^[2] Nous trouvons trois stades historiques différents dans l’évolution de la relation emploi-famille :

Tout d’abord, il y a la période de l’agriculture et de la première industrialisation. La famille type de cette période combine tâches professionnelles et domestiques dans la même sphère. La prospérité, ou la précarité, de l’entreprise rejaillit directement sur les conditions de vie de chacun.^[3] Il n’y a pas de véritable distinction entre la vie de travail et celle de famille.

Puis, il y a la deuxième période. Celle du déclin de l’agriculture, de l’industrialisation massive et de la généralisation du salariat. La famille type de cette période est la famille ouvrière.^[4] L’homme travaille à l’extérieur de la maison et la femme s’occupe des tâches domestiques. Si la femme travaille, c’est à temps partiel pour compléter le revenu familial acquis par l’homme. Le nombre d’enfants par famille a diminué par rapport à la première période, ce qui diminue la force productive de la famille.

Enfin, il y a la période de la restructuration industrielle et de la tertiarisation. C’est dans cette période que nous vivons aujourd’hui. Une période de transformation et d’adaptation, autant en ce qui concerne la famille que le travail. Nous voyons l’apparition des types d’emploi atypique, majoritairement dû à l’entrée massive des femmes sur le marché du travail et à la restructuration des tâches familiales. La relation entre le travail et la famille a évidemment toujours été existante, mais ce n’est qu’à cette période qu’elle devient d’une interdépendance évidente.

En effet, les rôles des hommes et des femmes ont étés modifiés. Selon Statistique Canada, le taux de femmes (de 25 à 54 ans) actives sur le marché du travail a augmenté de 45.9% en 1976 à 84.0% en 2011. Ce qui représente un énorme changement dans la conception de la vie familiale. Les pères participent de plus en plus aux tâches domestiques, mais c’est encore loin d’être une séparation équivalente. Puisque les femmes ont encore davantage de responsabilités domestiques et familiales que les hommes, cela leur laisse moins de temps à consacrer à leur travail. Avec la routine « garderie-travail-garderie-maison-souper-devoirs-bain-dodo », il est assez difficile pour elles de trouver du temps pour les loisirs et pour investir dans leur carrière.

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