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Portrait de Javert

Commentaire d'oeuvre : Portrait de Javert. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 132 Mots (5 Pages)  •  2 312 Vues

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Victor Hugo est l’un des plus importants auteurs de la littérature française. Il a jalonner tout le 19e siècle et cette aventure est dans tous les genres littéraire. Son œuvre compte autant de romans que de pièces de théâtre de recueil de poésie que d’argumentation. Pour citer ses œuvre les plus célèbres Les Contemplations, Cromwell, Notre-Dame de Paris,… Victor Hugo est le chef de file du mouvement littéraire et culturel romantique, apparu à la fin du XVIIIe siècle. L’extrait que nous allons étudier est tiré du roman à succès Les Misérables paru en 1862. Dans ce roman, plusieurs histoires, parcours de vie sont racontés. Ainsi on assiste a la déchéance de Fantine, la maltraitance que Cosette subis, l’ascension sociale de Monsieur Madeleine alias Jean Valjean. Toutes ces histoires sont racontées dans un fond d’une France qui évolue, une France industrielle, une France d’ouvriers. On également comme décor un Paris pauvre, désoeuvré.

À travers ce portrait, quel message veut faire passer l’auteur ?

Nous étudierons d'abord le portrait physique de Javert, ensuite nous pencherons sur son portrait moral.

I/

Tout d'abord Hugo donne de la menace et de la dureté au personnage de Javert, en décrivant son visage comme étant un environnement de type amazonien « ces deux forêts et ses deux cavernes » aux lignes 58/59 dans lesquels on peut se perdre. Il ne faut donc pas se risquer à y rentrer, à lui parler. Ce paysage est la tanière d’animaux sauvages comme on le voit avec la métaphore « lorsqu’il riait, c’était un tigre » L63/64 qui ne sortent que lorsqu’il rit. Le visage de l’agent est un portrait dangereux, son sourire n’est autre qu’un animal fauve guettant et montrant les dents à la moindre action, voulant cependant attirer de la sympathie de sa part. On ainsi donc un large champ lexical de l’animal avec « mufle de bête fauve » L63, « dogue » L64, « tigre » L64,… Le rire qui est normalement une source de gentillesse et de douceur et ici outrancier chez Javert, il se transforme en une gueule de bête fauve prête à mordre.

Ensuite nous pouvons voir que Hugo montre l’impassibilité de l’inspecteur son visage et de la manière dont il bouge. Son visage et déshumaniser, froid et de laisse transparaître aucune émotion ni sentiments comme on peut l’apercevoir grâce à l’accumulation au lignes 64/68. Mais pour avoir ne serait-ce qu’un soupçon de sentiments, il faut savoir non seulement une âme mais aussi de l’intelligence pour les ressentir et les exprimer. Ici Hugo réduit le volume du front de l’agent de police « les cheveux cachant le front » à L65 ce qui peut laisser paraître comme une certaine idiotie. En effet de nombreux philosophes sont représentés avec un front proéminent qui devrais rendre compte de leur genie et de leur culture. Javert impose tout de même le respect et « l’air du commandement féroce ».

Enfin, on voit tout simplement en plein milieu de ce visage, entre les yeux, cette métaphore «une étoile de colère » qui atténue le sentiment d’idiotie que dégage ce personnage pour le remplacer par un sentiment de peur ça elle et sa méchanceté morale semble être si fort qu’elle se répercute sur son physique. Nous allons donc entrer dans son esprit pour observer ce qui se déroule.

II/

Tout d'abord

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