Perspective narrative du récit d'"Ourika", de Mme. Duras
Synthèse : Perspective narrative du récit d'"Ourika", de Mme. Duras. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maikele Farias • 3 Novembre 2022 • Synthèse • 1 107 Mots (5 Pages) • 323 Vues
Question – Sur Ourika, de Mme Duras.
Examinez la perspective narrative de ce récit qui prend pour thème une femme noire vivant en France. Comment la question de l’esclavage est abordée dans le roman ? Comment interpréter l’hybridisme social qu’incarne Ourika ?
L'année de 1824 est l'an de mort du roi Louis XVIII, celui qui a règne dans les périodes de la Révolution française et la Restauration. Dans ces années la discussion sur la traite des esclaves et l'abolition a été forte encore en raison de l'écrite du document Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. En 1824 est écrit aussi Ourika par Mme Duras. L'œuvre est remarqué par deux captivantes aspects : son écrivaine est une femme, fille d'un comte ; et ce récit est le premier roman qui a comme protagoniste une femme noire.
Après avoir vécu avec sa mère à la Martinique et possédant une fortune, Claire Kersaint – avant d'être Mme Duras – a connu la violence infligée aux esclaves et pour suivre une éducation libérale avec les exemples offris par son père, elle a prise en charge la libération progressive des esclaves dans les colonies et sympathise pour la cause des Noirs.
Le roman est écrit à partir de l'histoire de la petite fille appelée Ourika (1784 – 1799). Achetée par le Gouverneur du Sénégal de l'époque, le Chevalier de Boufflers, et donnée en cadeau à Mme de B. à l'âge de deux ans, Ourika a été la possibilité de n'est pas vivre comme esclave dans son pays, mais en traversant l'atlantique et arrivant en France, elle a rencontré d'autres difficultés pendant sa courte vie. Ayant comme sa bienfaitrice la Mme de B, elle recevait une éducation aristocratique et vit au milieu de la société française, en conséquence elle finit sa vie comme religieuse dans un couvent parisien au début du XIXè siècle.
Le récit commence au couvent où est déjà Ourika. Donc, c'est pour son médecin qu'elle confie le chagrin qui a ravagé sa vie et l'a conduite au bord de la tombe. Selon Ourika dans le passage où elle raconte l'histoire de son arrivée en France, elle affirme « [...] me sauver de l'esclavage, me choisir pour bienfaitrice Mme de B., c'était me donner deux fois la vie [...] » (p. 74) c'était le choix de Mme Duras de la faire sa bienfaitrice qui l'a sauvé de l'esclavage, alors en raison de cela, sa relation avec Mme de B. est liée à une dette presque éternelle, car la vie dans la société, la vie luxueuse lui est montrée comme le seul salut à la vie servitude. Mais, Ourika n'a pas servi à la France ?
Bien sûr. En effet, elle servi bien à sa maîtresse et ses deux fils. La servitude d'Ourika réside dans le fait d'être la femme noire exotique au milieu d'espaces blancs de la société riche française de l'époque. C'est dans un de ces espaces qu'aux quinze ans, elle prend brutalement conscience de sa couleur comme le signe par lequel elle sera toujours rejetée, le signe qui la séparait de tous les êtres de son espèce, cela est possible de voir dans ce passage « qui la condamnait à être seule, toujours seule ! jamais aimée ! » (p. 80). Dans sa douleur, la douce compagnie de sa maîtresse et de ses deux fils ne lui est d'aucun secours.
En dépit qu'Ourika a été éduquée et formée intellectuelle auprès de Madame de B. qui s'occupait elle-même de ses lectures, elle est une femme noire et, conséquemment, sa présence aux soirées, aux maisons, aux espaces dites de l'aristocratie, cause étrangeté et dégoûte. C'est Mme. de ..., l'amie de Mme de B., qui ouvre les yeux de la fille à cruelle réalité : elle n'appartient pas à cet endroit. Elle n'est pas considérée une femme, elle est un objet obtenu par une madame de l'haute société. En raison de cela, elle n'est pas considérée ni la sœur et ni la femme pour Charles.
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