"Les pièces sont faites pour être jouées " Molière
Commentaire de texte : "Les pièces sont faites pour être jouées " Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lepetitrenard • 5 Février 2014 • Commentaire de texte • 324 Mots (2 Pages) • 1 286 Vues
"Les pièces sont faites pour être jouées " Molière
Molière était un grand dramaturge du XVII siècle, il écrivait ses pièces, les mettait en scène et les jouait. Molière a dit « Les pièces sont faites pour être jouées ». Ecrivain, metteur en scène et comédien, Molière connaissait tout du théâtre et il était bien placé pour le dire mais a-t-il vraiment raison en affirmant que les pièces sont faites pour être jouées ? C’est ce que nous allons essayer de montrer à travers deux parties contradictoires. Dans la première, nous montrerons que la lecture d’une pièce permet une meilleure approche et une meilleure compréhension de celle-ci, puis dans la deuxième partie, nous montrerons ce que la représentation d’une pièce apporte de plus qu’une simple lecture.
Dans cette première partie, nous allons essayer de montrer que la lecture d’une pièce de théâtre est un acte nécessaire pour donner tout sens au propos de l’auteur.
Il faut tout d’abord dire que la lecture est un exercice intellectuel, en effet la lecture permet au lecteur d’imaginer, de créer lui-même une ambiance. De plus, la lecture facilite la compréhension.
La lecture d’une pièce pousse à imaginer, nous lisons une pièce et nous avons peu d’indications scéniques, c’est pourquoi il faut faire preuve d’imagination et créer soi-même son décor, le lecteur a ainsi le pouvoir de mettre des images sur les mots du dramaturge. De plus, il peut donner plusieurs sens possibles à la pièce alors qu’une représentation théâtrale nous impose un point de vue, une seule signification. Le metteur en scène ne choisit qu’un seul sens de la pièce. Le spectateur n’est pas maître, il est passif et subit la vision du metteur en scène.
Pour étayer cette idée, nous pouvons citer Le cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht. En lisant cette pièce j’ai dû imaginer l’hypocrisie de la mère et la sensibilité et la douleur de la nourrice Groucha. Notamment à la fin de la pièce quand l’enfant doit être.
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