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Les femmes savantes, Molière

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Par   •  17 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  336 Mots (2 Pages)  •  1 717 Vues

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LECTURE ANALYTIQUE 1

MOLIERE LES FEMMES SAVANTES

   I)Thèse d’Armande

  Le débat est posé immédiatement par la réplique d’Armande à l’acte I scène 1 qui oppose l’état de demoiselle à l’état d’épouse, Armande étant évidemment pour rester libre d’elle-même.

 On trouve donc l’indignation par la question « quoi ? », les anaphores de filles sont « beau nom », « titre », « charmante douceur », soit toute mélioratives.

 La seconde question qui associe « fête » et « osé » à « mariage » présentant ceci comme une transgression pose le mariage comme quelque chose de lugubre, Armande le qualifiant de « vulgaire desseins », c’est donc l’action d’une personnalité médiocre.

  Dés la deuxième réplique, les travers et les excès d’Armande se manifestent.

 La pièce est versifiée, ce qui invite à penser qu’on assiste à une comédie.

 L’excès d’Armande se manifeste dés sa seconde réplique, le mot « mariage » l’indispose, ce qui contribue à affaiblir sa thèse car même si ses revendications de liberté sont légitimes, son extrémisme lui nuit.

 Elle maîtrise le discourt, sa troisième réplique introduit le comique de mot et Armande propose cinq images successives associées au « mariage » qui sont toutes péjoratives : dégoutant, étrange, blesser, sale, frissonner.

 Armande cherche à convaincre sa sœur de renoncer au mariage.

 Ses propose expriment le mépris qu’elle approuve contre une attitude commune et ceux qui l’adoptent.

 Ainsi donc on remarque un vocabulaire de la minoration (bas, petit, claquemuré) qui situe la femme mariée comme un petit personnage.

 

   II)Thèse d’Henriette

  Henriette semble être maîtrisée par Armande mais sa gestuelle et son outrance l’on discréditée.

 Henriette énonce un truisme, se marier a pour conséquence d’avoir un mari, des enfants et un foyer.

 Henriette dans son propos s’implique par la double prononciation de « je ».

 On note qu’Henriette se marie selon ses vœux, ce qu’on apprend par la répétition d’ « aimer », sa réplique s’appuie sur une suite de « et » qui donne un développement organisé.

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