Les Femmes Savantes : Rivalité Pour Le Coeur D'Henriette
Mémoire : Les Femmes Savantes : Rivalité Pour Le Coeur D'Henriette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar savoy • 2 Février 2015 • 1 193 Mots (5 Pages) • 1 384 Vues
Dans la pièce de théâtre classique, Les femmes savantes, le grand dramaturge du dix-septième siècle, Molière, explore en utilisant des alexandrins une perspective traditionnelle et un point de vue philosophique. Ceci est présenté à partir de deux personnages principaux, Clitandre et Trissotin. La comédie de mœurs met en évidence la différence entre ces idéologies en explorant la rivalité entre ces hommes pour le coeur d’Henriette. L’oeuvre traite la préciosité et compare les objectifs d’un homme prêt à sacrifier toute pour la femme qu’il ressent d’affection et simultanément elle discute d’un individu qui privilégie le monde de la philosophie. En utilisant des antithèses et des tirades, l’écrivain explore par la satire des points de vue opposants des deux hommes dans le monde prétendre intellectuel, le domaine du mariage et l’harmonie de l’âme et le corps ; et la raison pour se marier avec une femme bourgeoise.
L’oeuvre met en opposition l’instruction avec l’harmonie du coeur et de l’esprit. Trissotin est un personnage vieux-jeux, fier et pédant qui privilégie le monde philosophique. Il utilise ses talents pour convaincre la famille que son intelligence mérite un mariage avec Henriette. Par contre, Clitandre est moderne, il n’est pas prétentieux et il ne valorise pas au même degré l’éducation. La façon dont Clitandre aperçoit la philosophie est apparente lorsqu’il dit « Et c’est mon sentiment qu’en faits comme en propos / La science est sujette à faire de grands sots ». (IV, 3, v. 1283-1284) Il croit que l’intellectuel peut créer les « Inhabiles à tout, vides de sens commun ». (IV, 3, v. 1380) On comprend que Clitandre estime qu’il est important d’avoir plusieurs cordes à son arc puisque seulement les connaissances académiques ne vaut rien. L’harmonie du coeur et d’intelligence sont essentielles car l’éducation n’adresse pas l’amour. Les tendances de Trissotin sont au contraire de l’avis de Clitandre. Trissotin pense que le savoir c’est le plus noble élément que les individus peuvent atteindre et que c’est impossible d’avoir un excès de cette ressource. Trissotin a toujours cru que « c’était l’ignorance / Qui faisait les grands sots, et non pas la science ». (IV, 3, v. 1293-1294) C’est à partir de cette antithèse que Molière met en évidence l’antinomie entre les deux hommes en ce qui concerne la philosophie.
D’ailleurs leurs différences ne finissent pas là, la nature de leurs relations respectives avec Henriette se contredît. La relation que Clitandre partage avec Henriette est d’amour pur. Leur amour n’est pas seulement réciproque, mais aussi leur affection épouse l’état d’âme, les pensées psychiques et aussi le physique. Les deux amants sont les égaux car Henriette prendrait soin de Clitandre et il occuperait de son bien-être social. Leur dialogue présenté démontre la gamme de leurs sentiments amoureux « Je les ai rencontrés, Madame, dans ces yeux, / Et leurs traits à jamais me seront précieux ; / D’un regard pitoyable ils ont séché mes larmes » (I, 2, v. 145-147). Comme il le prouve, la relation entre Henriette et Clitandre est émotionnelle. Au contraire, l’association entre Henriette et Trissotin est limitée. Il est considéré comme l’autorité intellectuelle alors le rôle d’Henriette serait de subir à son protecteur. De plus, leur amour serait surtout platonique car Trissotin, en étant intéressé à fournir son esprit, considère l’amour physique vulgaire. Il n’y a rien qui les unissent car Henriette constate que « Ses écrits, ses discours, tout m’en semble ennuyeux » (I, III, v. 237) Par ailleurs, la façon dont les deux hommes cherchent à gagner son coeur se diffère. Clitandre exprime ses sentiments directement
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