Le lyrisme romantique
Cours : Le lyrisme romantique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hhffiifljgjggc • 27 Mai 2019 • Cours • 394 Mots (2 Pages) • 867 Vues
Séance 1 : Le lyrisme romantique
Problematique : en quoi ces poèmes évoquent-ils des thèmes chers aux auteurs romantiques ?
I/La fuite du temps
Dans le poème de Lamartine, l'expression « nuit éternelle » (v.2) désigne la mort qui nous emporte irrémédiablement et rend impossible le retour vers les moments heureux. Néanmoins, plus loin dans le poème, la nuit devient la nuit d'amour qu'il a connue avec sa bienaimée.
L'eau est la métaphore de la vie qui s'écoule du temps qui passe inexorablement. Cette métaphore est filée tout au long du texte : « toujours poussés vers de nouveaux rivages » (v.1) ; « ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges / Jeter l'encre un seul jour ? (v.3-4)... Cette métaphore filée traduit l'impossibilité d'arrêter le temps.
Dans le poème de Victor Hugo, l'énumération des moments de la journée (strophe 1) sert à souligner le passage rapide du temps. Elle est renforcée au vers 4 par le parallélisme « puis les nuits, puis les jours ».
Hugo emploie l'antithèse entre la nature éternelle, immuable (strophe 2 et 3) et lui, simple mortel, qui ne fait que passer sur cette terre (strophe 4) ; l'opposition est marquée par l'adverbe « mais » en tête de strophe. Il évoque sa mort prochaine par un euphémisme « je m'en irai bientôt » (v.15).
Les deux poètes éxpriment de la mélancolie, la nostalgie d'un bonheur révolu. On note l'utilisation de nombreux points d'exclamations traduisant ces sentiments. Lamartine apostrophe le temps « ô temps » (v.5) et le nature « ô lac » (v.17).
II/La nature immuable
Le cadre choisi par les deux poètes est la nature présente à travers le champ lexical des éléments naturel : « rochers », « forêt », « grotte »(texte 1, v.17), « mers », « monts », « fleuve » (texte 2, strophe 2).
La nature est immuable, elle est immortelle ; « vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir » (v.18). Le temps n’a pas d’impact sur la nature. L’être humain n’est lui qu’un simple mortel, soumis au temps qui passe
Chez Lamartine, la nature, présente à travers l’énumération du vers 17 et désignée par le pronom personnel « vous » devient grâce à la personnification, l’interlocuteur du poète auquel celui-ci demande de garder le « souvenir » (v.20) de son amour.
Ces deux poètes lyriques renvoient à des thèmes chers aux auteur romantiques : l’écoulement du temps et la nature.
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