L’analyse littéraire des textes «Le feu» et «L’enfer» d’Henri Barbusse
Étude de cas : L’analyse littéraire des textes «Le feu» et «L’enfer» d’Henri Barbusse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Вера Славная • 9 Décembre 2019 • Étude de cas • 1 225 Mots (5 Pages) • 2 171 Vues
L’analyse des textеs «L’Enfer» et «Le Feu» de Henri Barbusse
«L’enfer» de Barbusse n’est pas un roman ordinaire, il est aussi mystérieux. Il est composé de scènes dont le point commun est une chambre d’hôtel. Dans son oeuvre Henri Barbusse nous montre un jeune provincial venu à Paris pour travailler dans une banque et à qui par un procédé miraculeux il est permis d'observer la vie de ses voisins de la pension de famille où il habite. Le premier soir qu'il occupe sa chambre dans une pension de famille, il réalise qu'il y a un trou dans le mur et, par conséquent, qu'il peut voir et entendre les personnes qui l'occupent. D'écouter et de voir ces personnes devient rapidement une obsession pour lui. Le jeune homme regarde et analyse l’essence des autres personnages, les coulisses de leur vie dans son intimité la plus secrète. Il a noté que le monde n’est pas colloré comme dans ses rêves, au contraire, la passion, la ténèbres et la déception ont envahi les cœurs.
Un titre assez significatif et métaphorique. Il a regardé les épisodes de la vie humaine qui se déroulent de l'autre coté. Le narrateur cherche à percer le masque social pour découvrir la vérité et la vie des gens. Après toute cette vérité que le jeune homme a vu, il n’est plus comme avant, il a commencé à vivre en enfer comme un damn. il est devenu comme Prométhée qui a volé la lumière, alors que lui a volé la vérité. Il a découvert ainsi que tout autour de nous est le vide et que la seule grandeur est en nous.
«Le feu» est un roman de la guerre. C’est un ouvrage sans personnage central et sans intrigue construite (bataille, victoire ou défaite). C’est une alternance entre scènes de front et scènes de cantonnement et la plus importante idée est de donner non pas une vision de la guerre mais des visions morcelées et détaillée. Henri Barbusse, engagé dans les tranchées en 1914, décrit dans ce livre la vie de son escouade. Il raconte la vision des bombardements, l'attente dans les tranchées, la lutte contre la pluie et la boue et l'atmosphère tragique des assauts. Dans l'extrait de l'ouvrage, l'auteur décrit le moment de la déclaration de guerre dans l’hôpital-palais.
Du point de vue de la phonétique, dans le premier texte on utilise principalement le rythme binaire où les deux membres de la phrase ont la même construction. Les propositions sont courtes et simples et créent une atmosphère tendue et sombre. Le deuxième texte est caractérisé par le rythme progressif où les propositions d’abord courtes deviennent de plus en plus longues, où il y a un effet d'amplitude. Au milieu du texte, l'auteur alterne des phrases courtes et longues, attirant ainsi notre attention et faisant jouer notre imagination. L’utilisation de rythmes différents permet ainsi aux lecteurs de participer plus étroitement à l’intrigue et même la vivre mentalement.
Du point de vue de la syntaxe, dans le premier texte il y a des phrases affirmatives et courtes qui décrivent l’atmosphère et l’ameublement de la chambre et de l’hôtel. Il y a aussi une énumération qui sert à marquer la similitude de toutes les chambres de l’hôtel et la monotonie de la vie des autres locataires. Dans les deux textes il y a une gradation qui montre un changement rapide des événements et des descriptions.
Du point de vue du lexique, dans les deux textes il y a la répétition du mot silence. Dans le texte «L’enfer» le mot sert à attirer l’attention sur l’atmosphère du silence qui règne parmi les saints et pour opposer ce silence au bruit qui règne en enfer. Dans le texte «Le feu» le silence est comparé à une vie paisible, sans guerre. L’auteur utilise le vocabulaire associé à l'obscurité pour nous montrer la tragédie de la vie pendant la guerre (la nuit, le silence, l'ombre épaisse, les ruines, pleine de la nuit, la chambre noire, le mur vert sombre). Il y a aussi un lexique militaire pour décrire les actions de la guerre (la guerre, la souffrance, un crime, victrorieuse, émiettée, des morts, des blessés, des soldats, un massacre, un fleuve de mort, le sang, des batailles, les jeux de tueries, des armées, se suicider).
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