La comédie humaine, Malraux
Synthèse : La comédie humaine, Malraux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Niki7509 • 21 Avril 2020 • Synthèse • 1 194 Mots (5 Pages) • 503 Vues
LA COMEDIE HUMAINE
La comédie humaine est un ensemble de plus de 90 ouvrage ( romans, nouvelles,
contes, et essais) de genres réaliste, philosophique, fantastique ou romantique
écrit par Balzac, un écrivain français du XIX siècle en ayant pour but de faire une
« Histoire naturelle de la société ». Nous allons par la suite décortiquer une de ses
œuvres intitulée : « La Bourse » et répondre à la question suivante :
Pourquoi peut-on dire que « La Bourse » s'inscrit dans l'ensemble qu'est
la comédie humaine de Balzac?
Pour commencer, résumons cette nouvelle. C'est l'histoire d'un jeune peintre
appelé Hippolyte Schinner qui, en tombant par accident dans son atelier, alerta
ses voisines qui viennent le secourir. Par la suite, Hippolyte va tomber amoureux
d'Adelaïde, la fille de la voisine. Malgré cet amour fou, Hippolyte va avoir des
doutes sur sa bien aimée et sa mère : Pourquoi ces 2 femmes veulent cacher leur
passé ? Ou alors pourquoi 2 hommes viennent chaque soir chez elles afin de perdre volontairement à un jeu d'argent et y laisser 20 francs ? Des questions auxquelles Hippolyte ne s'y attarde même en vu de son amour foudroyant pour
Adélaïde.
Ensuite, il y a plusieurs types de critères qui peuvent faire en sorte que cette
nouvelle appartient à l'ensemble de la comédie humaine comme par exemple (dans ce cas là une nouvelle réaliste) , une description foisonnante, c'est à dire qu'ici, Balzac veut nous communiquer des informations qui nous semblent être choisies sûrement pour créer une atmosphère, à priori dans laquelle va s’insérer
l'histoire et les personnages. Il s'agit d'un décors significatif. Comme le montre
Balzac dans cette extrait suivant, Il décrit Adélaïde avec une telle précision qu'on
pourrai l'imaginer à la perfection.
''Il reprit bientôt connaissance et put apercevoir, à la lueur d’une de ces vieilles lampes dites à double courant d’air, la plus délicieuse tête de jeune fille qu’il eût jamais vue, une de ces têtes qui souvent passent pour un caprice du pinceau, mais qui tout à coup réalisa pour lui les théories de ce beau idéal que se crée chaque artiste et d’où procède son talent. Le visage de l’inconnue appartenait, pour ainsi dire, au type fin et délicat de l’école de Prudhon, et possédait aussi cette poésie que Girodet donnait à 8 ses figures fantastiques. La fraîcheur des tempes, la régularité des sourcils, la pureté des lignes, la virginité fortement empreinte dans tous les traits de cette physionomie faisaient de la jeune fille une création accomplie. La taille était souple et mince, les formes étaient frêles. Ses vêtements, quoique simples et propres, n’annonçaient ni fortune ni misère.''
En outre, le narrateur est omniscient c'est à dire qu'il sait absolument tout ce qui se passe dans l’histoire, ainsi que tout ce que les différents personnages pensent.
Balzac ici raconte en détail la relation entre Hippolyte et Adélaïde en entrant dans
l'aspect sentimentale de la chose (Ce qui prouve que le narrateur sait tout).
« Entre eux il existait un échange continuel de sensations douces, et ils ne savaient qui donnait et qui recevait le plus. Un penchant involontaire rendait l’union de leurs âmes toujours plus étroite. Le progrès de ce sentiment vrai fut si rapide que, deux mois après l’accident auquel le peintre avait dû le bonheur de connaître Adélaïde, leur vie était devenue une même vie. »
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